Nouveau quoi ? Nouveau qui ? Mais voyons, le Beaujolais !
Troisième jeudi de novembre oblige, nous partons en Beaujolais. Voir nos amis. Et découvrir ce beau vignoble et sa production de l’année. Un château par-ci, une cave par-là, des livres et des saveurs, la mise en perce à la mairie de Villefranche-sur Saône, autant de moments festifs autour du raisin. Depuis plusieurs années maintenant, nous en avons fait une tradition nous aussi ! (j’espère que nos amis sauront nous dire, si un jour ils en ont marre de nous voir arriver…).
Bien sûr, première cave visitée, celle de ceux qui sont devenus nos copains, les jumeaux… je ne sais si je peux faire de la pub, mais après tout, c’est mon journal, alors j’ai bien le droit de nommer ce que j’aime (bien que je ne participe pas à la dégustation, je me contente de sentir…), donc, disais-je arrêt chez « les Monternot » à Blacé ( http://www.domainemonternot.com/ ) .
Passage aussi chez Claude Bernard, oui oui, lui-même ou plutôt sa maison, où « les amis de Claude Bernard » continuent à faire vivre les vignes ( http://www.agglo-villefranche.fr/musee-claude-bernard.html ) ! Et quelques nouvelles découvertes, au hasard des prospectus glissés dans la boîte à lettres des amis. A chaque arrêt, des gourmandises régionales accompagnent la dégustation des vins, saucisson cuit au gène, fromages régionaux, rosette, gratons… on aime le bien-vivre et le bel accueil, dans le Beaujolais !
Samedi, une découverte, un nouveau château, ouvert semble-t-il pour la première fois au public, avec un très beau petit parc, le château Champrenard, où la dégustation des vins a laissé perplexe nos deux goûteurs… mais, à suivre, car cela ne fait que 2 ans que le domaine a été racheté ( https://www.facebook.com/pg/chateaudechamprenard/posts/ ou https://www.twil.fr/france/beaujolais-et-lyonnais/chateau-de-champrenard.html ). Là aussi, la dégustation était accompagnée de saucisson lyonnais et grignotages, une expo photos et tableaux de Toto Pissaco (si si, pas d’erreur ! https://www.facebook.com/pissacototo ) était présentée, et j’ai craqué pour l’huile d’olive des Pouilles « Olio di serra », à la belle robe verte, proposée par une famille venue de Serracapriola… (la photo des tableaux de Toto Pissaco est de lui-même, piquée sur sa page FB, merci à lui 😉 !)
Le samedi soir, les illuminations de la mairie de Villefranche sont l’occasion d’un rappel historique des célébrités Caladoises depuis Anne de Beaujeu jusqu’à Benjamin Biolay, suivies d’un feu d’artifice (dommage, cette tour technique qui cache les 3/4 de la mairie si on n’a pas la chance d’être dans les tout premiers rangs…), et j’allais oublier le Marathon, le semi-marathon, la course des couleurs…
Beaucoup d’activités autour de cette longue fin de semaine, salon du livre, marché des saveurs, dans chaque village on trouve une animation.
Au salon des livres en Beaujolais, à Arnas ( photos sur https://www.facebook.com/salon.des.livres.en.beaujolais/ ), des rencontres agréables avec les auteurs, biographies, polars, histoire régionale, romans, histoire sociale. Sans oublier l’exposition de tableaux-photos « Urbex quarante-deux », étonnante. Bernard Pivot, Maud Tabachnik, ou auteurs moins connus, livre, revue ou BD, notre dimanche après-midi est passé bien vite ! 
Et, bien entendu, la soirée (comme toujours magnifique) « chez Paule », ( http://beaujolais-yves-bonnet.fr/WordPress3/ ou http://www.beaujolais-yves-bonnet.fr/ ), où nous avons redécouvert le livre « L’homme qui plantait des arbres » de Giono : dessin et peinture au rythme des mots ou du chant, c’était superbe.
Je n’ai pas fait beaucoup de photos, bizarrement, pendant ces quatre jours (sauf au château Champrenard, séduite par le parc…). J’ai écouté, regardé, essayé de voir autrement qu’au travers du viseur pour une fois.
Pourtant les journées sous la brume étaient plus que photogéniques, par exemple le matin de notre départ de Blacé…
Quant à la route, à l’aller et au retour, nous avons eu droit aux puys enneigés sous le ciel bleu. Et même les aires d’autoroutes savent être poétiques lorsqu’il fait beau ! Partis avec le brouillard, nous sommes rentrés avec le brouillard, après une route tantôt bleue et ensoleillée, tantôt grise, tantôt embrumée.
Mais sans hésiter, que la route soit grise ou ensoleillée, à l’arrivée en Beaujolais il y a l’amitié avant tout, et donc… nous reviendrons ! si vous le voulez bien…
Une journée toujours aussi embrouillardée, toujours aussi fraîche, et toujours aussi riche en découvertes : villages décorés, maisons de pierre, monuments historiques et/ou empreints de spiritualité, petit restaurant de campagne (chez Lamartine, excusez du peu !), du Beaujolais au Mâconnais et même bien près de la Bourgogne et du Charolais… Routes sinueuses, villages et clochers, premier arrêt : Liernes. Belles maisons en pierres ocre presque rosées, et…
Le dernier jour de cette année 2016 sera plus tranquille côté tourisme… tout aussi enrichissant, certes, mais, à la demande générale, la matinée du samedi a offert un peu de repos à nos jambes et nos têtes. C’est que la différence entre nos 20 ans et nos années actuelles se font (un peu) sentir 😉 !
Mais novembre est l’occasion d’aller faire un tour chez nos amis, dans le Beaujolais. Troisième jeudi du mois, « il » arrive. Et nous aussi. Soirée spectacle « chez Paule », avec cette fois un programme autour de la guerre de 14-18, Histoire et chansons, particulièrement intéressant et réussi. Et première dégustation, puisque la salle est au-dessus du chai… Une salle chaleureuse, petite, conviviale. Et toujours des spectacles de qualité.
Pas loin d’ici… du côté du Gers, du Tarn et Garonne, un ancien vicomté, un tout petit coin de terre de collines et vallées, en ce moment encore ensoleillé par les champs de tournesols, et le soleil… Des amis de passage, alors en route pour une journée mêlant joies de l’eau et des découvertes ! Arrêt à Saint Clar, à la base de loisirs, encore inconnue de la famille. Entourée de bois, de verdure, une eau fraîche bien agréable avec les températures que nous connaissons en ce moment. Oh, ce n’est pas le grand luxe, mais les deux toboggans suffisent largement à nos quatre miss, tandis que les plus grands nagent dans le lac, et que les grands-parents s’installent sur les bancs à l’ombre des arbres.


