Dimanche, lundi, mardi… balades

Dimanche, lundi, mardi… balades

Dimanche dernier, nous avons joué les citadins… ou plutôt sommes allées, Amandine et moi, nous balader dans la forêt de Bouconne, « poumon vert » de Toulouse, et balade dominicale de beaucoup de Toulousains et… paradis des chiens citadins ! 2 000 ha de forêt, sentiers et allées, un lac et des canards, et une curiosité : une tour de Chappe. Ah, vous ne connaissez pas ce monsieur ? Claude Chappe, ingénieur, fin du XVIIIème à tout début du XIXème (décembre 1763 à janvier 1805) amoureux de la mécanique, met en place avec ses frères un système de sémaphore capable de transmettre un message rapidement (pour l’époque 😉 ), bref, vous allez bien trouver tout un tas d’explications sur ce système révolutionnaire (toujours pour l’époque). Je ne sais pas combien il reste de tours de Chappe en France, mais nous en avons une dans cette forêt.

Belle balade ensuite, tout autour du lac, puis un peu au hasard… les arbres sont encore tout nus, étonnamment ceux qui sont au bord du lac ont toutes leurs branches penchées côté eau.

Dans la forêt, des sentiers, parfois presque sentes d’animaux, parfois tels de véritables allées… mais finalement, et malgré le temps plutôt agréable, ce n’était pas la bousculade.

Par endroits, de grandes flaques d’eau jouaient les miroirs.

Hier lundi, Toulouse. Un pneu percé nous a fait manquer l’Hommage aux Résistants, FPT-MOI et communistes à la prison Saint Michel, dans le cadre des initiatives autour de la Panthéonisation de Mélinée et Missak Manouchian, (merci au garagiste qui a fait au plus vite pour réparer). Nous étions finalement en avance sur le deuxième rendez-vous du jour, les préparatifs du concert du soir à St Pierre des Cuisines… l’occasion de découvrir cette plaque sur un mur toulousain (140m50 au-dessus du niveau de la mer), et de déguster un joli cappuccino en terrasse…

Concert dans le cadre des « Clefs de Saint Pierre » (association Internotes, par et avec les musiciens de l’orchestre du Capitole), qui proposaient une formation inhabituelle, « vents insolites », un quintette de vents « normal » auquel s’est joint une clarinette basse, puis une trompette. Belle soirée. (mais pour les photos, le téléphone n’est vraiment pas terrible…).

Et cet après-midi, balade dans les environs. Sentiers bien boueux… nous ne manquons pas d’eau à Galembrun ! Même le Marguestaud débordait un peu au gué ! Les jonquilles sauvages se multiplient au milieu des ronces, mais les haies restent encore bien dénudées.

Et bien sûr, une fournée de muffins au retour…

Avec tout ça, bacouettage, photos et commentaires, j’ai failli rater les belles couleurs du soleil au coucher… j’ai eu droit à la fin, mais c’était bien coloré ce soir !

A la recherche du printemps

A la recherche du printemps

Une journée ensoleillée après des jours et des jours de brouillard, d’humidité, de vent, et enfin, aujourd’hui, le soleil a retrouvé sa place ! Et bien que nous soyons en « vacances d’hiver » dans notre académie, on sent comme un petit parfum de printemps. Après tout, nous n’avons plus qu’un mois et 5 jours à attendre… Tout de même, hier fut une journée bien bien arrosée, ventée ! Sur la vitre de mon bureau, le flou apporté par la pluie était très amusant à photographier 😉

Qui aurait cru que ce matin la lumière serait si différente ?

Flipelette passait ses journées sur son coin de bureau, bâillant à n’en plus finir…

Mais quand je lui ai proposé de venir marcher avec moi, elle est partie aussitôt vers la porte ! Oh, pas une grande balade, juste un petit tour de champ, histoire de voir si les bourgeons arrivaient, si les fleurs de printemps n’avaient pas trop souffert de ces derniers jours gris et tristes… Mais les haies ne sont pas encore prêtes, les bourgeons sont bien timides !

Le cognassier du Japon par contre, malgré le tapis de fleurs et bourgeons balayés par le vent et tombés sur le sol (par endroits bien moussu…), devient de plus en plus beau !

Sur le haut du champs, mais aussi sur notre petite place, des centaines de petites fleurs bleues, minuscules, dont je n’arrive pas à trouver le nom forment de magnifiques tapis.

Et un prunus (je crois…) s’éveille, à l’abri d’autres arbres encore nus. Pourvu que le gel ne revienne pas !

Je pensais avoir droit à un beau coucher de soleil… oui, mais je ne l’ai pas trouvé très photogénique finalement… ce sera pour une autre fois 😉 . Ah, oui, dans ces fleurs (si vous connaissez leur nom, merci de me le dire), quelques boudons tournaient, mais celui-ci semblait plutôt endormi, je n’ai pas osé aller voir de plus près… Bonne nuit !

Un matin en ville…

Un matin en ville…

Un rendez-vous médical de quelques minutes pour l’un, accompagnement pour l’autre. Entre l’aller-retour, l’attente, la matinée a été vite passée ! J’ai profité de l’attente qui risquait fort d’être longue (et c’est bien ce qui s’est passé…) pour faire un petit tour dans le quartier. Toulouse est une belle ville, qu’il faut prendre le temps de découvrir, en levant (et ouvrant grand) les yeux, en n’hésitant pas à profiter de l’ouverture d’une grande porte cochère (trop souvent digicodées, hélas… car on peut avoir envie de découvrir les façades et cours cachées sans être voyeuriste, juste pour le plaisir des yeux, enfin, il me semble), une ville que j’ai beaucoup arpentée, dans laquelle j’ai souvent accompagné des ami.e.s pour de longues balades… avant de revenir m’installer dans la campagne !

Dès la sortie du parking, la façade en travaux de l’ancien cinéma UGC attire le regard… l’ancienne salle des Variétés, devenue cinéma UGC, a fermé en 2019, et c’est un gros chantier qui impacte tout le quartier. La façade Art Déco de 1931, inscrite aux Monuments Historiques, devrait être rénovée, à suivre… Je mets ici un lien trouvé sur cette transformation : https://www.toulouseimmo9.com/actualites/urbanisme-architecture/ancien-ugc-toulouse .

Et puis, en vrac, des cours toulousaines, certaines accessibles, certaines volées d’un coup d’œil rapide par la porte encore entrouverte, tel ce couloir « bourgeois »…

Moins romantique, mais parfois bien amusant, ce sont les toilettes de certains cafés… Car, après une heure de route, souvent nous nous asseyons dans un café, et prenons le temps de respirer la ville… Dans celui-ci, les toilettes étaient géométriquement décorées… parfait pour remettre les yeux en place avant une visite chez l’ophtalmo 😉 !

Dans le centre ville, on trouve encore deux manèges anciens (ou à l’ancienne ?), peu fréquentés en ce lundi matin, mais toujours agréables à regarder.

Prochaine mini balade « en ville », peut-être la semaine prochaine, mais ce sera en fin de journée, pour un concert à la Halle aux Grains. Aurai-je le temps de faire un petit tour avant ? Mystère !

Jours d’hiver…

Jours d’hiver…

… jours divers ! Mais le plus souvent tout embrouillardé, et franchement le soleil pourrait être un peu plus vaillant pour se lever 😉 . En ce moment, même moi je me lève avant lui ! Ah on manquait d’eau, il faisait trop chaud, et bien nous avons retrouvé l’hiver. Et c’est tant mieux. Même si dehors il fait un peu tristounet. Enfin, certains matins sont lumineux, et bizarrement les nuits sont tout étoilées.

Mais c’est plus souvent ambiance grise, seuls au monde, perdus dans la brume…

Aussi, lorsque mon temps et le temps le permettent, c’est balade !

Quelques jours très lumineux en janvier, c’est vrai. J’ai même vu une fleur d’églantier et des boutons s’ouvrir sur le cognassier du Japon… (espérons que le froid revenu depuis deux ou trois jours ne va pas tout gâcher 😦 ) les pâquerettes , les violettes, les pissenlits voisinent avec les herbes encore sèches de l’automne, mais les brouillards presque quotidiens offrent aussi quelques surprises, tels ces diamants sur les herbes redevenues vertes… (ou sur une plume tombée d’on ne sait où)

Petit tour de jardin, en rentrant de la Bourse aux livres organisée à Merville par l’association « L’Autan et l’Harmattan », le jasmin d’hiver n’a pas encore fleuri… le pauvre est bien exposé aux coups de vent… les violettes comme à leur habitude se baladent un peu partout et n’importe où (je n’ai pas retrouvé les pieds de violettes blanches, peut-être plus tard ?), après la sécheresse et la chaleur de l’été les herbes reverdissent, les pivoines commencent à pointer leur nez, la bourrache est pire que les violettes pour l’installation à la sauvage (moi qui me désolais de ne pas en avoir, maintenant je trouve qu’il y en a trop, et n’importe où…), dans quelque temps les occupations au jardin vont devoir reprendre fermement sous peine de jungle ! En attendant, je regarde tout cela bouger, grandir, s’installer…

Quant aux couchers de soleil, tantôt en technicolor, tantôt tout en douceur, j’avoue que le plus souvent je laisse passer le bon moment, occupée à préparer les dossiers de demandes de subventions et les contrats d’artistes pour le prochain Festival Danses et Musiques Pour Tous, du 17 au 21 juillet, voire par peur du froid et du vent, mais je ne les ai pas tous manqués !