Ombres et lumières

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Bon, voilà, avec la marche de ce jour, j’ai fait le tour des « forêts » qui entourent notre hameau… cet après-midi, c’était la dernière, et je ne regrette pas mes deux heures de balade.

D’abord, j’ai bien profité du soleil (ça tombe bien, il semblerait que j’aie besoin d’un peu plus de vitamine D…), sur « le chemin blanc », puis sur la portion de route vers La Pleysse.

Le long de la route, le jaune d’or des feuillages jouait avec le vert sombre des feuilles de colzas, et je n’étais pas la seule à profiter du soleil : un joli tournesol s’offrait un bain de soleil, tout seul au milieu d’une jachère… Tout au fond, Launac : et de ce côté-ci du village, on voit bien que le château n’était pas un château de plaisir, mais une forteresse, bien trapue, bien « fermée »… (pour plus de vues de ce château, une page sur ce blog : https://bbordasilvand.wordpress.com/2014/09/21/coup-de-coeur-a-launac/ , vous pouvez même en louer une partie pour vos festivités : http://www.chateaudelaunac.com )

Et puis je suis arrivée dans le bois.6nov2015_9023 Je me demandais si le grooooos vent d’autan n’avait pas réussi à faire s’envoler toutes les feuilles, mais non. Certes, le sol en était jonché, et par endroits le sentier disparaissait… mais pas de quoi se perdre !

Dans ce bois, il y a des pins, des marronniers, des chênes, et des arbres dont j’ai honte de ne pas me souvenir du nom, peut-être plus « communs » à d’autres saisons, mais qui sous le soleil flamboyaient ! Et tous jouaient avec les rayons du soleil, mêlant les verts, les ors, les roux, les ombres, pour un vrai festival de lumières.

À la sortie du bois, changement de décor… un ciel plus doux qu’au départ, il était 17 heures et le soleil commençait à baisser, mais sur les bords des champs les « boules » de pissenlits étaient bien lumineuses ! Et, bizarrement, pas loin du soleil, un petit bout d’arc en ciel, avant que le soleil ne baisse et ne disparaisse derrière quelques nuages grisouillards qui arrivent pour la nuit…

Cette très belle journée d’entrée dans ma soixante dixième année a été un vrai bonheur ! Un grand grand merci pour tous les messages d’amitié, de tendresse (merci, ma « demi fille » chérie)… et les deux livres arrivés pile-poil aujourd’hui, merci Julien (désolée pour le coup de fil raté)… et le superbe bouquet que mes princesses (la grande et les moins grandes…) viennent de m’apporter… et le restaurant de midi (merci, Raymond)… Que du bonheur !6nov2015_9032

En campagne…

27oct2015_8897J’arrive presque à tenir le rythme d’une marche pas jour, si, si ! Mais c’est toujours plus d’une heure… les couleurs, la température agréable, les arrêts photo, l’heure passe vite, et frôle les deux heures parfois… je connais bien à peu près tous les chemins du coin, mais il m’arrive de me fourvoyer par curiosité sur le tracé d’un chemin… qui n’arrive nulle part, sinon au début d’un champ nouvellement labouré ! Aujourd’hui, un peu de route, puis un chemin, jusqu’à Saint Pé (5 maisons et une chapelle perchés sur une « crête » de colline).

Ce que je n’arrive toujours pas à comprendre, c’est que les paysans, les agriculteurs, qui devraient être les premiers à défendre la Terre, sont (du moins autour de chez nous) en train de l’asphyxier. Arbres déchiquetés, haies arrachées pour obtenir des champs toujours plus vastes, chemins de traverses supprimés, bidons de produits chimiques balancés ici et là, champs labourés jusqu’au ras de la route, entrées de champs aussi larges que des autoroutes, tout cela pour permettre à des engins de plus en plus monstrueux de passer…

Bref. Après Saint Pé, c’est l’ancien tracé du chemin de fer (ils n’y ont encore pas touché, mais jusqu’à quand ?…), beau et large chemin bordé de champs mais aussi d’arbres « automnalement » colorés. Entre deux moments de colère, j’ai profité de ciels somptueux, de terre mordorée, d’éclats de feuillages roux et ors dans le bois de Galembrun au loin, d’un arc en ciel, de soleil,

de curiosités offertes par la nature (et un peu les arracheurs de haies…),

et même d’un papillon se balançant dans le champ de trèfle voisin… le circuit de la prochaine randonnée du Comité des Fêtes de Galembrun (lundi de Pâques 2016, c’est encore loin…) commence à prendre forme…27oct2015_8920

Balade du jour

C’est décidé, je reprends la marche sérieusement, tranquillement, une heure minimum par jour, mais tous les jours…. hum, du moins j’espère ! En plus, là, vacances scolaires, donc pas de séance de Qi Gong, il faut absolument bouger autrement. Soleil, ciel bleu, me voilà partie vers le Marguestaud. Dans le village, les baies dans les haies sont magnifiques, malgré un débroussaillage plus que sérieux du chemin… les oiseaux peuvent faire des réserves !

Ça se transforme un peu dans le coin… hélas, pas partout en bien pour la nature : l’endroit où poussaient les orchidées « rubans » sauvages est complètement détruit… et des haies sont parties en fumée… Mais le petit chemin vers le bois et le ruisseau est encore là, manquerait plus que ça ! Le bois commence à prendre de belles couleurs automnales. Oh, bien sûr, ce n’est pas la forêt Canadienne, mais tout de même…

Vacances pour le Qi Gong, mais pas pour les moto cross, sur le terrain pourtant bien caché, il était difficile aujourd’hui de les rater. Vrombissement d’abeilles en folie, poussière, et je tourne et je tourne, et je saute les bosses, et je me bousille le dos, et je pollue… ah, bonjour la pollution sonore ! Heureusement le terrain est loin des maisons, mais on entendait de loin les moteurs je vous assure (pas eu l’idée de régler l’appareil sur la vitesse…).

J’ai vite retrouvé la quiétude du petit chemin dans les bois, les feuillages dorés, les éclairs de soleil sur une branche au milieu des fourrés.

Le sentier longe un champ, en jachère ? abandonné ?, où depuis longtemps je viens pour photographier des insectes, papillons au printemps et en été, fleurs sauvages… un bourdon était encore au travail, une énorme araignée s’est dépêchée de se camoufler sous une fleur séchée à mon approche…

Et sur le chemin du retour, près de la petite réserve d’eau, une haie de gratte-culs attendait la cueillette… dommage, je ne sais pas faire cette confiture, mais il va falloir que je signale l’endroit à Nicole et Alain !

Récompense de cette courte marche, depuis cette simili crête, les collines, les champs labourés, toujours aussi magnifiques et la lumière de fin d’après-midi… magique !

Couleurs d’automne…

Iraty-25oct12_8794« C’est l’automne, et l’automne introduit un déséquilibre apaisé entre les brûlures de l’été et les brûlures de l’hiver, un paisible déséquilibre, car on se souvient alors de notre humble condition, nous sommes de passage, mais c’est un rappel doux, chuchoté, qui éveille une nostalgie de quelque chose qu’on n’a pas encore perdu. » (Titi Robin).

Un voyage en septembre, en Russie, déjà les arbres se transformaient, rouges, dorés…

Dans nos petites forêts, ici, il faut attendre novembre pour que les arbres daignent oublier l’été et acceptent de changer de couleur… Mais si vous allez marcher dans la forêt d’Irati, en octobre, c’est une véritable explosion d’ors et de roux qui nous émerveille. Ambiance feutrée dans les bois, mais pour les yeux, quelle folie !, comme pour nous dire « vous aimez l’été et sa chaleur, mais moi, regardez la beauté que je vous offre… ».

Alors, ici, en octobre, en attendant les transformations de nos bois, je me tourne vers les chrysanthèmes, mal aimés car synonymes de « jour des morts », pourtant quel éclat plein de joie et d’espoir ils apportent dans les jardins !

Et puis, octobre, c’est aussi…Launac marché-30oct11_8807

Août en couleurs…

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Vent d’autan dimanche, vent d’ouest hier lundi, et aujourd’hui… le calme !

Il faudrait passer la tondeuse, nettoyer les bordures, faire du ménage dans les rosiers bien tristes en cette fin de mois d’août.

Il faudrait.

J’ai préféré essayer de capter quelques couleurs d’été ! J’aurais aimé y trouver du bleu, mais il n’y a que celui du ciel, avec son mini nuage blanc. Alors voici mes couleurs du jour.

Et quelques rencontres au milieu des fleurs…

Les travaux autour de la piscine sont terminés, il va falloir la re-chapeauter, en prévision des prochaines saisons… mais on s’est dit que ce serait une bonne idée de nettoyer les panneaux ! Pffff… c’est long, et pas simple. Jet d’eau (relié au puits), karcher, éponge… nous avons eu du mal à terminer deux panneaux sur les six… mais c’est vrai qu’il y en a bien besoin.25août_8178

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Bon, il va pourtant falloir que dans deux jours ce soit fini, car Londres nous attend vendredi, pour une semaine, avec un sacré planning… c’est le genou qui va être content 😉 !

couleur Toulouse

chapelle des Carmélites

C’est amusant, j’avais pensé ce « cahier d’idées à partager » (c’est plus joli que blog, non ?) articulé surtout autour de Venise. Et en regardant les « tags » (celui-là, je le garde, il me plaît bien), ces sortes d’étiquettes en fin d’article, je vois que Toulouse a davantage la cote… Allons donc à Toulouse encore une fois !

Toulouse et les couleurs… Parce qu’il n’y a pas que la brique qui donne des couleurs à Toulouse, ni les restaurations des beaux immeubles aux balcons désormais bleus (merci, Françoise, pour le rappel !), de tous les bleus. Il y a aussi ses décorations, ses peintures. Celles des églises, dont les murs intérieurs étaient, dit-on, peints de haut en bas, un peu comme la cathédrale d’Albi (joyau s’il en est !). On rencontre d’ailleurs, par-ci par-là, de belles fresques un peu effacées,

dans la rue du Taur une belle entrée de porche, hélas parfois fermée au voyageur curieux, et juste à côté, rue du Périgord, la magnifique chapelle des Carmélites (encore beaucoup de bleus…),

des salles superbes au Capitole, salles qu’il ne faut pas manquer d’aller visiter, l’Histoire de Toulouse comme un livre d’art sur les murs,

au hasard des rues de ce « vieux » Toulouse, près de la place du Capitole, un décor de ce qu’on appelle « les années 30 »,

ou encore des sculptures mêlant pierre blanche et briques, rappelant que quelques riches hôtels étaient là bien avant les immeubles XIX° des boulevards ou les immeubles qui s’installent maintenant autour de la ville (quand ce n’est pas au milieu de beaux vieux immeubles… mais ça, c’était avant !)

De Saint Sernin au Capitole, et jusqu’aux bords de Garonne, levez le nez, ouvrez les yeux, prenez le temps de regarder et… rêvez ! imaginez !