Allers-retours de juin…

Allers-retours de juin…

Ce mois de juin les allers-retours entre campagne et ville nous ont bien occupés ! Du jardin exotique aux champs de blé, de notre jardin aux rues et hôtels toulousains, nous avons autant profité de la campagne que de la ville. Notre campagne tout d’abord : le jardin exotique d’un voisin, les roses dans toute leur splendeur tantôt sous le soleil tantôt sous la pluie…

Balades dans la campagne, champs de blé mûr ou presque, camomille sauvage…

Première sortie « à la ville », à l’occasion de l’anniversaire de jumelage Toulouse-Kiev. Invités par l’association « Yaroslavna », nous voici dans les magnifiques salles du Capitole.

Toulouse, c’est bien sûr le Capitole, mais c’est aussi Goudouli, poète Occitan qui règne sur la place Wilson (avec toujours un pigeon sur la tête 😉 !!!), le vieux carrousel, et bien d’autres lieux magnifiques.

Retour à la campagne, au calme, et aux fleurs du jardin, roses, althæas, acanthes, jasmin bleu, laurier rose.

… avant un second voyage à Toulouse. Réunion amicale, autour de Pascal Tortelier, entre « anciens » de l’ONCT, dans un vieil hôtel toulousain, l’Hôtel de Boysson-Cheverry devenu « l’Ostal d’Occitania ». Et j’ai bien regretté de ne pas avoir pris mon appareil photo… car nous avons pu grimper dans la tour capitulaire, et avoir une superbe vue sur les toits et monuments d’une grande partie de Toulouse. Un hôtel bien caché dans une partie du vieux Toulouse, de style gothique et renaissance, ouvert au public, n’hésitez donc pas à entrer dans la cour, même si la façade ne semble pas très élégante … (11 rue Malcousinat).

Toulouse d’hier, Toulouse d’aujourd’hui… nous avions laissé la voiture à un terminus du métro, pour être tranquille côté stationnement 😉 , et découvert de nouvelles architectures, clins d’œil occitans 😉

Mais finalement, ouf !, retour au calme… et j’avoue, nous n’en sommes pas ressortis depuis ce mois de juin ! Il faut dire que juillet pour nous est un mois très actif avec le Festival Danses et Musiques Pour Tous organisé par notre association, 5 journées bien remplies de spectacles, stages, exposition, mais ça, c’est une autre histoire !

Octobre 2024…

Octobre 2024…

Grand vent d’autan, belles rafales, et il paraît qu’il va souffler de plus en plus fort jusqu’à dimanche… nous avons bien fait de profiter de la magnifique journée d’hier lundi 17 février (2025) pour aller marcher ! Mais donc je vais profiter de ces journées ventées et venteuses pour mettre un peu à jour ces pages d’humeur du jour et balades, retour dans le passé, octobre 2024… et ce 1er octobre débute par une manif…

Ceci posé… octobre nous a réservé de bien belles journées, d’autres un peu moins agréables, et de belles couleurs quel que soit le temps !

Des balades tranquilles, dernières fleurs des champs et derniers papillons, sentiers couverts de feuilles, baies, premières couleurs automnales dans les bois…

Par contre, si certains champs labourés offrent un camaïeu de marron allant du clair au sombre, les tournesols pas encore récoltés sont bien sinistres, même enrubannés de fil de la vierge…

Derniers travaux avant l’hiver… nettoyage du bois autour de la piscine après ramassage des glands… de la terrasse après un orage… du chemin tout enherbé…

Côté architecture, je suis revenue photographier la halle de Grenade, mais aussi lors d’un retour de balade l’église de Galembrun magnifique sous le ciel bleu !

Au jardin, une rose emperlée de pluie, les bergenia fleurissent, sauges et roses rouges pour Ganesh…

Matins brumeux ou couchers de soleil lumineux, un émerveillement de chaque jour !

Même les nuits de pleine lune sont un enchantement !

Jours d’hiver…

Jours d’hiver…

… jours divers ! Mais le plus souvent tout embrouillardé, et franchement le soleil pourrait être un peu plus vaillant pour se lever 😉 . En ce moment, même moi je me lève avant lui ! Ah on manquait d’eau, il faisait trop chaud, et bien nous avons retrouvé l’hiver. Et c’est tant mieux. Même si dehors il fait un peu tristounet. Enfin, certains matins sont lumineux, et bizarrement les nuits sont tout étoilées.

Mais c’est plus souvent ambiance grise, seuls au monde, perdus dans la brume…

Aussi, lorsque mon temps et le temps le permettent, c’est balade !

Quelques jours très lumineux en janvier, c’est vrai. J’ai même vu une fleur d’églantier et des boutons s’ouvrir sur le cognassier du Japon… (espérons que le froid revenu depuis deux ou trois jours ne va pas tout gâcher 😦 ) les pâquerettes , les violettes, les pissenlits voisinent avec les herbes encore sèches de l’automne, mais les brouillards presque quotidiens offrent aussi quelques surprises, tels ces diamants sur les herbes redevenues vertes… (ou sur une plume tombée d’on ne sait où)

Petit tour de jardin, en rentrant de la Bourse aux livres organisée à Merville par l’association « L’Autan et l’Harmattan », le jasmin d’hiver n’a pas encore fleuri… le pauvre est bien exposé aux coups de vent… les violettes comme à leur habitude se baladent un peu partout et n’importe où (je n’ai pas retrouvé les pieds de violettes blanches, peut-être plus tard ?), après la sécheresse et la chaleur de l’été les herbes reverdissent, les pivoines commencent à pointer leur nez, la bourrache est pire que les violettes pour l’installation à la sauvage (moi qui me désolais de ne pas en avoir, maintenant je trouve qu’il y en a trop, et n’importe où…), dans quelque temps les occupations au jardin vont devoir reprendre fermement sous peine de jungle ! En attendant, je regarde tout cela bouger, grandir, s’installer…

Quant aux couchers de soleil, tantôt en technicolor, tantôt tout en douceur, j’avoue que le plus souvent je laisse passer le bon moment, occupée à préparer les dossiers de demandes de subventions et les contrats d’artistes pour le prochain Festival Danses et Musiques Pour Tous, du 17 au 21 juillet, voire par peur du froid et du vent, mais je ne les ai pas tous manqués !

Rétrospective…

Rétrospective…

Non, vraiment, je ne suis pas à jour sur les – pourtant rares – balades que j’ai faites en février ! Alors, en avant (ou en arrière toute) pour enfin en finir.

12 février, un dimanche au ciel tout bleu. Je pars vers les bois sur la colline en face, en traversant le champ des voisins. Tout en bas, de l’autre côté de la route, il me semble apercevoir un nouveau chemin. C’est vrai que, ces derniers jours, il y avait des bruits de tronçonneuse. J’essaie, on verra bien où cela me mènera ! Tiens, nous qui cherchions du gui, il n’était pas loin…

Mais voilà, impasse ! Zut, pas envie de faire demi-tour, je finis par trouver un petit fossé pas trop compliqué à passer, et me voilà sur le chemin connu, ouf ! Au bout, c’est le grand chemin installé sur l’ancienne voie de chemin de fer, avec ses tunnels d’arbres, ses bas-côtés verts par endroits (et où, au printemps, on trouve orchis et myosotis), son calme. En contrebas, tout un fouillis de branches, arbres, ronces…

Mais je n’ai pas l’intention d’aller jusqu’à St Pé ou Drudas, je tourne en bordure d’un champ. Et je suis une sente, passage d’animaux certainement, avant de trouver un chemin plus large. Derrière moi les collines vers le Gers, à ma gauche le village de Galembrun, et tout en haut en face, la petite route que je vais prendre sur quelques mètres, avant de replonger dans le petit bois. Arbres emmêlés, genévrier, des champs bien vertes une fois arrivée sur la route. Et même, au fond, une vigne. Il en reste quelques unes, encore…

Et la boucle est bouclée ! par le sentier, je retrouve le chemin du retour vers le champ des voisins, celui où je me poste pour admirer les couchers de soleil. Le long du chemin, jeux de lumières sur les mousses, écorces d’arbres aux multiples dessins, et je ne peux m’empêcher de faire danser les feuilles mortes…

19 février, encore un dimanche ensoleillé ! Cette fois, je pars vers le Marguestaud, notre ruisseau dans la vallée 😉 . Je me demandais comment il allait, avec tout ce manque d’eau. Et il va bien, finalement. Même notre mare ne va pas encore trop mal. Là aussi, j’essaie un chemin… je laisse les moutons à ma droite (ils m’ignorent superbement) et je descends vers le ruisseau, par les champs. En faisant bien attention à marcher sur les bords ! (en réalité, j’ai un peu la flemme de faire demi-tour et remonter 😉 )

Me voilà au bord du Marguestaud. Bruit d’eau qui coule, c’est rassurant. A travers les branches, quelques miroirs. Tout le long, jusqu’au « grand » chemin de randonnée et au gué, le chemin est bien tracé, chevaux, moto-cross aussi je pense, et merci pour le respect des lois qui oblige les agriculteurs à laisser 2 mètres aux abords d’un ruisseau. Bon, d’accord, par moments le chemin devient sentier, mais même si par endroits je « patouille » un peu, j’arrive sans problème au gué.

Beaux dessins géométriques dans le champ près du gué, et je reprends le chemin (balisé, qui va de Galembrun au Burgaud ou à Naples) pour le retour. Si jusque là c’était calme, la remontée cette fois se fait au son des motos-dites-vertes, car un petit terrain de cross est installé dans ce coin. Et en ce dimanche, de vacances scolaires en plus, il y avait quelques adeptes de ce truc-là….. mais bon, on le sait, et au moins avec tout ce bruit on est à peu près sûr de ne pas croiser un sanglier 😉 . Bref, je grimpe le chemin, et à la vieille palombière, je préfère revenir par celui qui longe les champs et le bois plutôt que retrouver la route. Les jonquilles ne sont pas encore ouvertes. Évidemment, presque à l’arrivée je m’arrête comme d’habitude pour admirer les coteaux. Et me voici à Galembrun.

Ce soir-là, j’ai eu droit à un coucher de soleil absolument somptueux !

Et voilà. Vous savez tout sur mes balades de février. Balades campagnardes dont je ne me lasse pas. J’espère que vous non plus, et que vous prenez autant de plaisir à découvrir ma campagne environnante que j’en ai à l’arpenter…