… du moins pour cette année. Ou peut-être pas. Rome pointe son nez, fin avril, et depuis fin 2015 tant d’imprévus ont aussi pointé leur nez que je pense qu’il va falloir restreindre le budget voyages… Mais ceci est une autre histoire !
Dimanche pluvieux, ce 7 février, nous quittons donc notre appartement.
Après les journées de ciel bleu, la grisaille et la pluie un jour de départ vous démoralisent un tantinet ! Mais tant pis, nous entassons nos bagages dans le couloir de l’appartement, et nous bravons la pluie pour aller à la Ca’ d’Oro. Entrée gratuite le premier dimanche du mois, ça tombe bien. Oui mais… « on » en profite pour réduire le personnel, d’où : deuxième étage fermé…, et une acqua alta non encore terminée rend la magnifique cour et ses mosaïques inaccessibles… Pas grave, restent la belle dame à l’entrée, les statues, les bronzes, les tapisseries, le Saint Sébastien de Mantegna, quelques Carpaccio, et autres « babioles ». Et la vue sur la Pescaria. Heu… la vue est bien brouillée…
Pendant cette semaine, je n’ai encore pas réussi à montrer à Janine l’escalier du palais Contarini del Bovolo. Vous savez, celui qui est caché dans une minuscule impasse, dont le fléchage est à peine lisible… Les groupes et les parapluies se bousculent à l’entrée de l’impasse, mais nous ne sommes que deux, et nous nous faufilons entre deux groupes, car l’espace est si réduit que c’est vraiment chacun son tour, surtout quand il pleut ! Bonne nouvelle : il semblerait que maintenant on puisse visiter un peu de ce palais. La cour est ouverte, et on nous dit que la chapelle est ouverte au public. A prévoir donc pour une prochaine fois 🙂 !
Pfff… la pluie embue l’appareil photo, dégouline partout, on commence à sentir l’humidité pénétrer dans le dos… direction San Toma, et la troupe se reconstitue, le temps d’un grignotage au petit bar où nous commencions à avoir nos habitudes… Avant de partir, nous avons le temps de faire une halte chez Goldoni. Depuis que je viens à Venise, je n’avais encore eu l’occasion de lui rendre visite… Nous en profitons pour nous sécher un peu (d’autant qu’il y a une petite salle où passe un film sur la vie de Goldoni), et enfin voir les quelques pièces ouvertes au tourisme… Très belle cour, toute petite, mais avec un beau puits. Les trois salles d’exposition sont agréables. Accueil par les personnages de ses pièces dans la première salle, puis un théâtre de marionnettes, et enfin la salle à manger. Je vous l’accorde, rien à voir avec les grands musées, palais, etc. de Venise, mais une jolie ambiance.
La suite c’est, la pluie redoublant, la décision de partir vers l’aéroport plus tôt. Une fin de séjour peu glorieuse…. Mais les images restent dans le cœur, je n’ai encore pas fini d’aimer Venise, de revenir et re-revenir la découvrir. Enfin, j’espère !
Le soleil est toujours là pour notre dernière vraie journée. Nous espérons bien pouvoir profiter dimanche d’une bonne demi-journée, mais la météo annonce de la pluie…
Une journée de balade ici et là, dans Cannaregio, puis San Marco… après tout, c’est le Carnaval, et les costumés sont si fantastiques à découvrir ! Mais nous commençons par du lourd : une fonderie de bronze. Dans Cannaregio, oui oui. Près de la lagune, au cas où ? Nous avions déjà vu cette fonderie (
Nous notons les horaires de visite de la Scuola Grande di San Marco (l’hôpital, en fait, mais on visite l’entrée et les salles du haut, où se cache le musée de la médecine), nous y reviendrons le lendemain. Un « vide-greniers » se tient sur la place, sur le côté de l’église, nous y faisons un tour, et j’y trouve quelques perles de Murano… vraies anciennes ou fausses ?, elles sont jolies, le vendeur est sympa, tant pis, je prends… Après la pause goûter chez Rosa e Salva, nous passons par les petites rues pour admirer le petit palais della Tete, dressé comme un vaisseau sur les rii… avant d’arriver sur le Campo Santa Maria Formosa. Un beau groupe de costumés pose sur les escaliers du palais Grimani. De jeunes garçons jouent au foot dans un coin de la place. Un des costumés ne résiste pas à l’appel du ballon…
Le musée Correr… à ne pas manquer, non plus ! Les appartements impériaux, les richesses du musée, l’Histoire de Venise, tableaux, sculptures, la bibliothèque monumentale, autant de trésors à découvrir, et pourtant je me suis toujours promenée dans ces salles très tranquillement, à croire que peu de personnes ont l’idée de le visiter…

Fin d’une belle journée presque printanière… sinon estivale ! Porte ouverte, jardinage, taille des rosiers, nettoyage des yuccas, pendant que Raymond taillait la treille. Les violettes sont déjà là…
Enfin, nous quittons le Rialto pour San Rocco. Une merveille, que je ne me lasse pas d’aller voir à chacun de nos passages… la salle du haut est magique, tout simplement.

mais les chemins étant bien gorgés d’eau, j’ai juste fait un test d’une heure. Les chaussures étaient bien plus lourdes à l’arrivée qu’au départ ! Aujourd’hui, c’est mi-bleu mi-gris, pas très tentant de sortir, mais de toute façon c’était séance de Qi Gong… Et donc, me voilà partie vers la colline d’en face. Vérification de la mare du village, qui retrouve enfin une taille à peu près normale. Arrêt photo du village, perché sur sa colline (nous, c’est la maison ocre tout à gauche de la photo, on la voit un peu…).
Et mon petit sentier encore tout encombré de feuilles mortes. De jolis coups de lumière sur les mousses.
Gros dilemme : plus d’une centaine de photos pour ce deuxième jour à Venise ! Et pourtant, j’avais emmené ma petite troupe dans un coin que je commence à bien connaître, et où je n’avais pas prévu de faire des tonnes d’images, les ayant déjà dans les yeux et la tête… mais que voulez-vous, quand on aime… on n’hésite pas à photographier ! Donc, ce mardi 2 février, nous voici en « route » pour San Pietro et Castello. Changement de vaporetto à San Marco, où, je l’avoue, j’avais prévu de rencontrer ce groupe de costumés un peu particulier, dont je suivais l’aventure depuis plus d’un an sur le blog :

C’est que le dernier week-end de janvier, on fête les Conscrits à Villefranche sur Saône, tradition qu’il n’est pas question de manquer, bien que nous ne soyons ni l’un ni l’autre Caladois. Et cette année, l’année « en 6 », c’était un peu la mienne et celle de nombreux ami-e-s Caladois. Un peu assombrie, je l’avoue, par l’absence de l’un d’eux.
