Images, souvenirs de la Sérénissime : en vrac !

Oui, parce qu’il faut bien en finir un jour, et revenir à notre printemps franco-campagnard 😉 ! Alors, dans le désordre (mais désordre splendide), souvenirs de la Ca’Mocenigo, de la Ca’Pesaro, du musée Accademia (clin d’oeil à mes collègues et néanmoins ami-e-s), de la Fenice…

… des ruelles, des toits et des cheminées…

… des tags et autres dessins de pas de porte, des rencontres de rues, des préparatifs pour une fête, des annonces ici et là…

… des masques, encore… dont un qui, intrigué par Manon et son carnet de croquis, est venu lui demander de lui envoyer ses dessins !

… la place de Sant’Angelo, et son campanile qui fait douter de la façon de prendre une photo…

… Castello, autre quartier à découvrir, avec son calme, le linge qui sèche au-dessus de nos têtes, ses images antinomiques…

… sans oublier…

Maintenant, vous savez tout (ou presque) de ce séjour vénitien ! Il me reste quelques jours pour essayer de profiter tranquillement de ce printemps, des fleurs de pruniers à celles de cerisiers, des muscaris, des champs jaune citron du colza… dans une semaine puis dans deux, Purpan. Ensuite, j’espère que je ne verrai plus mes photos en flou, et que tout ira mieux ! A bientôt.

Le ciel est par-dessus le toit…

Mont St MichelCiel bleu, ciel gris, ciel d’orage, « le ciel est par-dessus le toit »… quel que soit le toit. Toits de tuiles roses, de Provence, d’Italie, toits d’ardoises du Nord ou de l’est,

des toits seigneuriaux où l’ornementation souligne la richesse de l’occupant des lieux, aux toits décorés apportant les couleurs qui manquent à un ciel trop souvent gris, des toits tout simples aux toits fantastiques ou extraordinaires,

chaque pays, chaque région, nous offre ses toits ! Les rues ferment l’horizon, monter au-dessus des maisons nous ouvre des trésors de vies imaginées, d’aujourd’hui, d’hier, cachés sous ces toits… Et que dire de la chaumière,Besse_28avr10 qui fait tant rêver les poètes « voilà l’enfant des chaumières – Qui glane sur les bruyères – le bois tombé des forêts  » (Lamartine),  » Que les rois gardent leur Palais de jade ! Dans la chaumière feuillue on peut dormir à deux » (Murasaki Shibiku), « chaumière où l’on rit, vaut mieux que palais où l’on pleure » (proverbe chinois), et la chanson « Il pleut, il pleut, bergère – presse tes blancs moutons – allons sous ma chaumière – bergère, vite, allons » (Fabre d’Eglantine), idéalisant ainsi la vie champêtre… mais de nos jours, les chaumières se font rares, et sont souvent l’œuvre de rénovations financièrement dignes de palais, et les bergers n’y profitent plus des gentilles et naïves bergères !

Islande_4169Quoi-que…peut-être encore sous ces toits d’herbe islandais ???? (et merci, Verlaine, pour le titre de cette page !)

on m’a parlé de toits…

Paris_786     Quoi de plus important pour nous, humains, que d’avoir un toit au-dessus de nous ?

Et c’est toujours bien intéressant de découvrir, vus d’en haut, les toits d’ici et  d’ailleurs ! Les villes sont là, sous nos yeux, avec leurs secrets bien cachés sous des toits gris, rouges, colorés, nous invitant au rêve…

Reykjavik, depuis la flèche de Hallgrimskirkja, cette cathédrale étonnante, nous offre une tout autre vue de la ville. Car, si les maisons sont colorées, il faut bien avouer que leurs toits ne sont pas en reste ! Et du haut de la bibliothèque de l’eau, à Stykkisholmur, toits et maisons nous donnent l’impression d’un beau jeu de Lego…

Plus discrets, dans les tons de gris, parfois bien tristes lorsque le soleil n’est pas au rendez-vous, enchevêtrés, méli-mélo où par endroits une touche de rouge vient exciter notre imagination nourrie par livres anciens ou films sur des tranches de vie « exotiques », les toits des hutongs de Pékin (quand ils existaient encore), vus de la Tour du Tambour

A Édimbourg, du haut de la colline de Holyrood, toits d’ardoises, de tuiles font bon ménage, mais au château de Blair, les ardoises sont reines.

Et Rome … que ce soit depuis le château Saint Ange, depuis le Vatican ou depuis la colline Gianicolo, c’est une splendeur toute impériale qui nous éblouit… là la place Saint Pierre, ici les thermes de Caracalla, là-bas le Panthéon, et toutes ces habitations construites sur des années et des années d’Histoire !

Les campaniles de Venise sont là pour nous entrainer bien au-dessus de tout, nous faire oublier les touristes pressés, certaines boutiques où règne le « fabriqué en Chine », pour ne montrer que les tuiles au soleil, les coupoles de San Marco… (et parfois les tuiles sous la neige…, depuis « notre » appartement de Cannaregio)

Mais Paris… Paris vu du haut de Notre Dame, avec pour compagnons les animaux fantastiques, ou bien du haut d’un certain grand magasin où l’on joue « vol au-dessus des toits de l’Opéra », Paris et ses toits gris, ou verts, la meringue du Sacré Cœur tout au fond, la Tour Eiffel au milieu des toits gris des immeubles Haussmanniens, un peu de vert des squares, Paris, autre reine de cœur dans ma liste des villes de beauté…

C’est beau, une ville, d’en haut !