Images toulousaines

Si nous avons choisi de revenir vivre à la campagne (la vraie) après plusieurs années toulousaines, il nous arrive de revenir en ville, et je suis chaque fois ravie de revoir les trésors (cachés ou plus évidents) de cette ville. J’avoue que je ne suis pas sûre d’y revenir vivre avec plaisir (s’il le fallait), malgré toutes les facilités qu’elle propose, transports, spectacles, découvertes, car vraiment trop de bruit, de monde, et le calme, la colline boisée, la verdure qui nous entoure me manqueraient beaucoup… bref, donc nous y allons de temps en temps, et en février, entre un ou deux concerts et un contrôle pour la vue de R., j’ai encore pu découvrir sur quelques m² de la ville des endroits étonnants.

Déjà, les bords de Garonne lorsque nous allons aux concerts à l’auditorium Saint Pierre des Cuisines.

Puis Saint Pierre des Cuisines : située dans une ancienne église (la plus vieille église du Sud-Ouest), même si pour moi ce n’est plus une découverte, elle continue de m’émerveiller. Une ancienne nécropole gallo-romaine du IVème, une crypte archéologique présentant les vestiges d’une basilique paléochrétienne du IVe siècle et d’une église pré-romane, qui, après bien de changements de comtes, rois, années, transformations (fonderie de canons, salle d’armes, arsenal…) devient en 1998 un auditorium, dédié à la mémoire de Louis Auriacombe ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Orchestre_de_chambre_de_Toulouse ). Et c’est dans cette salle qu’ont lieu les concerts de musique de chambre de l’association Internotes, créée par des musicien.ne.s de l’Orchestre du Capitole de Toulouse en 2007 : https://lesclefsdesaintpierre.org/ .

Mi-février, à l’occasion d’un passage chez l’ophtalmo pour R., je me suis baladée dans un petit morceau du quartier Saint Étienne. La tour du Musée des Augustins, la rue de Metz, bordée d’élégants immeubles :

Une incursion dans la cathédrale Saint Etienne

Puis retour par une petite rue parallèle à la rue de Metz, où quelques cours d’immeubles restées ouvertes m’ont fait de l’œil… je n’ose pas imaginer le prix des locations, encore moins l’achat d’un de ces appartements… même si certains de ceux qui ne donnent pas sur la belle rue de Metz sont moins « bourgeois » d’apparence 😉 !

Au cours de ma balade, je regardais amusée une vitrine de bar emplie de journaux, et en levant les yeux je trouve sur le mur cette affiche, datant de 1970 ! J’étais à l’orchestre depuis 3 ans, et je me souviens très très bien de ce concert. Petit pincement au cœur… je débutais, j’étais encore bien jeune… 😉

Puis nous sommes allés reprendre notre bus à la Patte d’oie (oui, oui, nous sommes isolés, mais depuis 2 ou 3 ans, des bus se garent à Galembrun et nous avons 3 départs vers Toulouse le matin et 3 retours l’après-midi… c’est long, mais c’est pratique !). Donc la Patte d’Oie. Pourquoi ce nom ? Deux explications : une simple, les rues sortant de Toulouse vers l’extérieur forment comme une patte d’oie, et une plus amusante, le nom viendrait de la légende de la reine Pédauque qui était affublée d’un pied d’oie dont la traduction occitane donne « pé d’auca ». Ce jour-là il faisait beau, les tables des cafés étaient prises d’assaut, et j’ai fait ma curieuse en allant regarder ce qu’il y avait derrière un porche, où j’ai découvert l’église du Sacré Coeur (XIXème), en belle brique rouge et galets.

Voilà pour ce petit coin de Toulouse… Mais malgré tous ces trésors urbains, j’étais bien contente de revenir dans ma campagne !

Août, l’été !

Mais toujours cette météo en dents de scie… trop chaud un jour, presque froid le lendemain…

Août, c’est aussi, depuis longtemps, la visite de Viera, et le ramassage des reine-claude (chaque été, c’est elle qui s’en occupe)

Visite aussi de nièces, que j’emmène à la découverte de Toulouse, une petite après-midi. Bords de Garonne, églises de la Dalbade et Saint Sernin, salles du Capitole (la mairie, pas le théâtre)… J’aime beaucoup cette ville, mais je ne suis plus habituée au bruit, à la foule, et je n’y vais plus très souvent.

Ce mois-ci, arrivent aussi les prunes mauves, et sous la pluie ou le soleil, c’est bientôt la fin des tournesols, les bourdons travaillent et se gavent de pollen, on dirait qu’ils sentent la fin de l’été, déjà… les yuccas tentent une dernière floraison, et le lagestroemia se réveille.

Une soirée à Beaupuy, petit village dans le Tarn et Garonne voisin, perché sur sa colline. Les Rollando père et fils, avec deux autres musiciens, une soirée sympa, et un joli village.

Et bien sûr, le dernier dimanche d’août, c’est la fête de l’ail à Cadours, capitale de l’ail violet. Multiples stands de producteurs, de revendeurs, ail ou produits régionaux, concerts, et exposition de maquettes confectionnées avec l’ail, les tiges, les pelures, les peaux… ici, par exemple, la mairie de Cadours :

Fin de ce mois d’août, presque fin de l’été. Aurons-nous un été indien après ces mois à la météo bizarre ? mystère. Nous n’aurons pas profité aussi souvent que d’habitude de la terrasse « d’en bas », mais pour le moment, je m’installe dès que possible sur mon coin du matin ! Quant à Flipelette, elle semble préférer les papiers sur mon bureau pour faire ses siestes…

Juste un peu de Toulouse

Juste un peu de Toulouse

Hier, mercredi, petit tour « en ville », avant d’aller au concert du soir à la Halle aux Grains. Deux petites heures, mais une bonne balade. Trop longue au gré de Solal, mais nous avons tout de même fait une jolie boucle. Départ de Saint Étienne. Je me suis contentée de la cathédrale, j’ai « zappé » les petites rues autour, ce sera pour une autre fois !

Ayant dû aller déposer un dossier à la Halle (où, du coup, j’ai discuté un moment avec Mahmoud), je « courais » un peu derrière les rendez-vous avec Magali et Solal… rue Croix Baragnon et ses boutiques de luxe, place de la Trinité et son bel hôtel napoléonien, puis rue Saint Rome, pour enfin arriver à retrouver Magali et Solal !

De là, nous voilà partis vers Fermat et les Jacobins. Désolée, vous n’aurez pas droit à la photo du fameux « palmier », j’étais un peu perplexe devant « l’installation » lumineuse du lieu. Mais j’ai bien apprécié un passage de l’explication de sa vision du lieu par l’artiste, Sarkis.

Arrêt au port de la Daurade. Nous pensions nous balader le long de Garonne, mais tout est en travaux… Et j’ai fait une découverte, je n’avais encore jamais fait attention à cette source. Pourtant, j’en ai fait des balades le long de ces quais, avec les chiens, du temps où nous habitions Toulouse ! Je me souviens même qu’une fois j’avais eu du mal à récupérer Marien qui n’avait pas résisté à l’envie de se baigner…

Nous avons opté pour un retour vers la Halle aux Grains « direct », mais tout de même, n’avons pas oublié de nous arrêter à l’Hôtel d’Assézat.

Le beau vieux cèdre de la cathédrale Saint Étienne, côté pile et côté face :

Pour terminer la journée, concert. Musique russe, Tchaïkovski / concerto pour violon et Rachmaninov / 2ème symphonie. Romantisme, virtuosité, triomphalisme, énergie, et de beaux moments de tendresse dans les mélodies…


Hiver…

Un peu prématurée, ma page printanière… Si jusqu’à mardi le soleil était prêt à nous faire croire au printemps,  l’hiver nous a rappelé hier, avec la neige et le froid , qu’il avait encore quelques jours devant lui ! Tant pis, et si la neige n’a duré que quelques heures, c’était bien joli à voir. Par contre, les oiseaux, eux, ont multiplié leurs va-et-vient autour des réserves de graines. Je me demande où ils mettent tout ce qu’ils picorent !

En tout cas, aujourd’hui, c’est grand vent d’autan, grisaille… un dernier jour de février tristounet… Espérons que nous allons retrouver bien vite les belles fins de journées comme celle de lundi dernier à Toulouse :26février2018_Toulouse

Entre-deux-mers…

029_06oct_-rionsNous ne « bougeons » pourtant pas beaucoup ces temps-ci, ni l’appareil photo ni moi ni Raymond, j’aurais donc dû trouver le temps de vous raconter en temps et en heure une de nos balades du début d’octobre, et voilà que je (re)trouve ces images d’une trèèèès belle journée près de Cadillac, en Gironde, oui, en plein milieu de vignes… mais surtout une journée en famille. Raymond découvrait son arrière petit-fils, il faisait beau, et ce fut une journée toute douce. Après-midi de balade, nous commençons par Rions, cité médiévale, avec encore quelques beaux restes 😉 , tours, église, ruelles…

… mais pas uniquement du Moyen-Age, témoin cette Halle aux Petits Pois, ou ce Cercle Rionnais (bars associatifs du début du XIXème, ils furent longtemps une institution dans les villages des Landes et du sud de la Gironde).

Un village bien calme en ce début d’automne, beaucoup de maisons fermées, de plantations oubliées, mais d’autres encore là…

Le tour de la cité terminé, Frédérique avait repéré une indication « l’île de Raymond », et n’avait jamais été voir ce que cachait ce panneau. Nous y partons. Et ce fut l’occasion d’une jolie balade, à travers un petit paradis : zone humide protégée, des sentiers, et… tout plat ! Une aubaine, en ce moment ! D’abord un chemin doux, longeant, bien sûr, nous sommes dans le Bordelais… un château (en ruine) et… des vignes.

Ensuite, nous entrons sur le site… en passant la Garonne, mais version très réduite !

Car ce « petit bras » de la Garonne, qui fait que ce coin de terre est appelé une île, est bien pitchoun…, mais une fois ce bras mort de la Garonne passé, l’impression d’être ailleurs, sur un bout du monde, calme, on respire…

En fait, c’est la journée que nous aurions pu y passer, pour explorer tous les sentiers, flemmarder au soleil… Au retour, j’ai cherché et trouvé le site de ce lieu : il faut chercher Vallon de l’Artolie, communauté de communes. Mais une vidéo, c’est encore mieux : https://vimeo.com/162034545 .

Oui, ce 6 octobre fut une superbe journée, entre tendresse, soleil, nature… et l’occasion de dire encore et encore que notre pays est bien beau !