Novembre 2024…

Novembre 2024…

Canicule et alerte orange, ce mois d’août 2025, je me balade vers des jours plus frais, et me retrouve en novembre ! Un mois avec de belles journées, que ce soit côté météo ou côté rencontres et retrouvailles. Début ensoleillé, avec de belles lumières, des couchers de soleil somptueux, les (dernières ?) roses…

Le 6 novembre, jour de mon anniversaire, m’a offert encore une belle journée. Matin calme, lumières du soir magnifiques.

Et puis ce fut un mini-séjour vers « ma » Basquaisie, à l’occasion d’un autre anniversaire, celui des 40 ans de la chorale Basque « Argileak » (les faiseurs de lumière), créée au cœur de l’EDF Bayonne par mon père, René Borda. Hommage, mais aussi partage de ces trésors Basques que sont les chants, les danses… moment émouvant où chanteurs d’hier et d’aujourd’hui se sont retrouvés sur une même scène.

Avant d’arriver à Anglet, il y a eu la route. Sous un beau soleil. Arrêt café à Vic-Fezensac. Puis à Mont-de-Marsan, pour une halte repas au petit restaurant près des arènes (un restaurant que je vous conseille, ce qui n’est pas dans mes habitudes, mais il est tellement sympathique et bon, « Le Plumaçon »), et bien sûr une ou deux photos des arènes. Non, je ne suis pas une fan de corridas, je suis plutôt anti corrida, mais par contre les courses landaises, quand les vaches sont « franches » et les écarteurs agiles, c’est un beau spectacle. J’avoue, petite (oui, je suis née dans les Landes, à Mont-de-Marsan, puis j’ai vécu 10 ans dans un petit village proche), donc petite j’étais un peu effrayée par ces courses… mais quelle ambiance !

Et l’arrivée au pays, que j’appelle « ma » Basquaisie (là aussi, j’ai vécu 10 ans). Halte souvenir au moulin de Bassilour (gâteaux basques et sablés les meilleurs du monde 😉 ) puis balade dans Bidart.

Après la soirée « souvenir et hommage », petit tour vers Hendaye, le long de la corniche, à Socoa, mais là, le soleil nous avait abandonnés !

Et nous sommes rentrés vers notre campagne des Hauts Tolosans. Les baies illuminaient les haies, quelques matins brumeux vite ensoleillés, encore de belles lumières du matin, du soir…

La rosée du matin emperlait les roses, les toiles d’araignées devenaient des colliers de diamants… l’automne dans toute sa beauté !

Et sur les pentes du jardin de Germaine, les soucis étalaient leur splendeur orange ou jaune.

On tourne une page

Cette fin d’année, nous voici obligés de tourner la page « cigalons »… vente de la maison de nos parents, de notre jeunesse, d’une grande partie de sa vie pour notre frère. Au départ, des raisons tristement financières, puis une obligation puisque la ville souhaite transformer tout ce petit quartier né dans les années 1950. Début octobre, nous voici donc partis pour un très rapide aller-retour, afin d’enlever quelques machines et objets qui restaient dans la maison, malgré un gros nettoyage début janvier. Fin de journée ensoleillée, avec évidemment un passage à Ilbarritz… le château se reflète sur les flaques de l’Océan, c’est marée descendante (pour l’histoire de ce château qui a toujours suscité rêveries, légendes, histoires plus ou moins farfelues : https://youtu.be/FS0d9x3aK6Q et https://youtu.be/GcUlrAp7mE8 )

Les « trois couronnes » à l’horizon disparaissent dans les embruns,

mais en regardant du côté de Biarritz la vue est nette et superbe.

Pas question de repartir sans passer au Moulin de Bassilour, où, d’ailleurs, nous mangerons sous les arbres du restaurant attenant…053_04oct18_BassilourUne fois la voiture chargée, l’occasion d’un dernier regard sur le fouillis du jardin, les hortensias, le saule chevelu, les azalées, les camélias, et la forêt au fond du terrain…

Tourner la page n’est pas aussi simple qu’on aimerait….

Un peu de « spleen »…

Deux journées et une demie à « ce qui fut chez moi chez nous », bref dans la maison où nous avons vécu. Une dizaine d’années pour moi, avant d’arriver à Toulouse pour intégrer l’orchestre du Capitole, et y passer toute ma vie professionnelle. Quelques années de plus pour mes sœurs et beaucoup plus pour mon frère. Les aléas de la vie font que nous devons nous résoudre à vendre la maison. Et donc, un court week-end d’août, nous nous sommes retrouvés pour faire un premier tri dans toute une vie de famille… livres (nous lisons beaucoup ! ce n’est jamais trop, pour ce genre de chose, mais là, c’est vraiment beaucoup…), vaisselle, meubles… à donner pour la plupart, à faire estimer pour quelques pièces de vaisselle. Ce furent des moments pas simples, avec des tonnes de souvenirs qui remontent à la surface, avec le jardin, avec nos petites chambres devenues vides, avec l’envie de garder encore tout ce passé mais la nécessité de tourner une page…

J’aime tellement ce pays, en plus ! Nous n’avons pas eu le temps de faire du tourisme, c’est sûr. Mais tout de même, le samedi en fin de journée, un passage sur la grande plage de Biarritz, où l’océan avait avalé le sable, et semblait bien énervé. La foule de touristes nous a dissuadés de rester et nous sommes vite fait rentrés à Anglet…

Et le dernier soir, une fois tous les cartons prêts (du moins ce que nous avons pu trier…), nous avons fini la journée à Bayonne. Là encore, beaucoup de monde dans les restaurants sur les bords de la Nive.

Et comme il fallait revenir à Galembrun, pour tout un tas de raisons, le mardi matin j’ai juste fait un petit arrêt, avant de reprendre la route, dans cette petite boutique de jambon Bellota de la rue Poissonnerie. Et j’en ai profité pour faire quelques photos de ce coin du vieux Bayonne, dont je ne me lasse pas…

Ensuite, ce fut non stop jusqu’ici. Mais dans la tête et le cœur, c’est loin d’être non-stop…. 007_22août16_Anglet_12511.JPG

Aller-retour en Basquaisie…

Comme promis, des images de ma Basquaisie… où j’ai dû aller faire un petit tour la semaine dernière. Et bien sûr, bousculée entre une manif, une réunion, et autres occupations campagnardes, ce fut un petit tour bien (trop) rapide… Superbe soleil à l’arrivée, en fin d’après-midi. Du coup, je ne prends pas le temps de poser mon sac, je file droit sur Ilbarritz, respirer et admirer…

Et j’ai beau aimer le vert dans toutes ses nuances, avouez que ce bleu… c’est tout de même beau aussi. Hélas, le lendemain le ciel était reparti au gris, et même à la pluie. Tant pis, marché de Quintaou le matin, entre deux averses, puis après avoir abordé la raison de mon passage aux cigalons, nous partons, mon frère et moi pour Bayonne, et…

Parce que oui, même si court, un passage à Bayonne vaut bien qu’on prenne le temps d’aller chez Cazenave… d’autant qu’avec cette grisaille pluvieuse, on a bien besoin de douceur ! Et d’amitié. Donc, retrouvailles, un peu plus tard, pour un (trop) court moment avec mon amie « de quand j’étais jeune », dans le café de la salle de spectacle toute neuve, et magnifique, Quintaou. Oui, sur la place du même nom. Au chaud devant un thé (ben oui, malgré le chocolat, on ne retrouve pas sa copine et on ne bacouette pas avec elle sans un bon thé… !), tandis que dehors c’était la grosse averse et une lumière étonnante.

Au jardin des cigalons, les azalées scintillent sous un petit morceau de ciel bleu. Par contre, les camélias sont déjà fanés.

Vendredi, pluie du matin… Jérôme m’entraine faire quelques courses dans un grand magasin dont je ne ferai pas la pub, puis dans un petit resto Thaï du quartier devenu branché derrière la gare de Biarritz-La Négresse (oui, je ne dis pas de gros mot, c’est le nom de ce quartier historique de Biarritz). Et dans l’après-midi, une dernière grosse brassée de souvenirs, avec le soleil revenu pour quelques instants…

Le moulin de Bassilour, ses biscuits et ses gâteaux basques, puis la chapelle de la Madeleine, au-dessus de la baie de Bidart. L’océan devenait vert émeraude par endroits, mais vers l’Espagne les Pyrénées s’ennuageaient… et sur la chapelle aux murs blancs le ciel bleu régnait presque sans nuages.

Voilà. Retour à Galembrun, depuis quatre jours. Sur la colline en face les arbres reverdissent enfin, et hier, en fin de journée, l’orage se préparait vers Toulouse, donnant une belle lumière sur le jardin !