Novembre, semaines 2 et 3

Novembre, semaines 2 et 3

Beaucoup de journées ensoleillées, ce mois-ci ! Et donc de magnifiques fins de journées, avec des couchers de soleil somptueux, parfois « nus » parfois un peu ennuagés, soit par les « fils » laissés par les avions, soit par quelques nuages de fin de journée…

Quelques balades dans les environs proches, munie de mon auto-autorisation au cas où je rencontrerais quelques contrôles au milieu des champs… chose qui tout de même serait un peu étonnante quand je ne passe que dans les champs voisins, accompagnée bien sûr de Flipelette (quand je pars vers la route, elle ne me suit pas). Fleurs de saison ? Folie de cet automne ensoleillé (mais frais) ? Du lilas refleurit, on voit encore des papillons, j’ai même rencontré un bourdon sniffant ces fleurs rouge vif qui continuent à éclairer le jardin.

Dans les haies, les branches mortes des buissons se couvrent de lichens, les baies noires ou rouges retiennent les rayons du soleil, et sur les vieux troncs coupés des champignons bénitiers s’entremêlent avec le lierre

La lumière est magnifiée par une légère brume bleutée, et le vieux banc est idéalement placé pour un admirer toute notre petite coulée verte, jusqu’aux bois.

Cadeau de ces superbes journées, la hampe d’un yucca, fleurs nacrées, sous le vieux chêne

Balade sur la colline en face de la maison, dans le petit bois, où passe la belle allée tracée par l’ancienne voie du tortillard qui reliait Cadours et Grenade. Les essences d’arbres n’offrent pas toute la gamme des rouges mordorés de certaines forêts, mais ici et là un rayon illumine d’or des feuillages, ou embellit une feuille morte suspendue entre deux branches, le vert des mousses tapisse le sentier, les feuilles dessinent des tapis multicolores, et sur les coins ombreux la rosée perle les jeunes herbes…

Au marché de Launac, le concours de citrouilles décorées a permis aux artistes d’exprimer leurs idées, rêves, fantasmes… pirates enchainés, toiles d’araignées, et même coronavirus !

Au milieu de tout ce soleil, une matinée de pluie… vite remplacée par un beau ciel bleu !

Mais malgré le soleil, les matinées sont plus que fraîches… et il a fallu rentrer les plantes ! La terrasse balayée, re-balayée continue à accueillir les feuilles de la treille (et du chêne voisin), aussi avons-nous décidé d’attendre que toutes les feuilles soient tombées avant de recommencer 😉 !

Ah, j’allais oublier, une drôle de rencontre sur le bord de la petite route…

Voilà, la dernière semaine de novembre débute, resterons-nous confinés en décembre ? J’avoue que par moments j’aimerais bien aller marcher un peu plus longtemps, j’aimerais bien aussi participer aux manifestations toulousaines avec lesquelles je me sens solidaire mais hélas pas active… Courage, nous finirons bien par en sortir ! En attendant, profitons de ces journées lumineuses (même si les manteaux sont ressortis…), et comme Ganesh, mon petit bouddha favori, faisons provision de soleil !

Nouvelle balade en boucle

Nouvelle balade en boucle

Ce dimanche, longue boucle autour de Galembrun, une belle balade sous le soleil (mais supportable), à un rythme tranquille, pour profiter de l’air, des arbres, des fleurs des champs… Fauchage dans une prairie près du Marguestaud. Des dizaines de rapaces tournaient autour, espérant peut-être se nourrir de quelques lapins ou rats des champs ?

Avant d’arriver à la petite route, un beau bouquet en bord de champ.

Mais sur les talus le long de la route (sur cette boucle, il y a un peu de route), les fleurs des champs et herbes restent dans les tons de vert et blanc…

A droite, sur le haut de la colline, Galembrun, caché dans les arbres.

Et à gauche, le bois de Galembrun. Nous avons pris le sentier vers la droite, pour retrouver plus loin une laie qui nous mènera jusqu’à une sorte de clairière en bordure de champ. Encore une fois, c’est une multitude de verts qui nous accompagne.

Nous sommes reparties vers la route du Burgaud, en passant près d’une ferme. Un long chemin sous le soleil, entre les champs, avant d’arriver à la route. En face de nous, c’est toujours Galembrun. Sur les bords du chemin, chardons en fleurs et autres champêtres.

A l’arrivée sur la route, une croix, ancienne, et fleurie par une lavande… artificielle.

Là, c’est la partie la moins agréable, sur la route. Même si elle ne dessert que deux ou trois petits villages, nous croisons pas mal de voitures en ce dimanche après-midi. Peut-être des visiteurs du parc du Burgaud, Animaparc ( https://www.animaparc.com ) qui n’ont pas pu y entrer à cause de l’actualité sanitaire ? Et je retrouve le chemin qui devrait nous amener au bord du Marguestaud. Le Marguestaud est bien joyeux en ce moment, l’eau coule sur les galets avec un joli bruit… et après un long passage (un peu pénible) au bord d’un champ fraîchement fauché, nous retrouvons le sentier qui nous conduit au gué.

Au gué, les couleurs sont magnifiques, avec ce ciel bleu. Reflets du ciel et des feuillages, que l’on soit face ou dos au soleil, avec peut-être un peu plus de mystère vers « l’amont ».

Nous avons presque terminé la boucle, retour vers le village par le chemin juste en face de notre route de départ. Un autre petit bois, le sentier qui se perd dans les hautes herbes, l’arrivée au petit marigot près des anciennes fermes, la vue sur le coteau d’en face, où nous somme passés il y a une heure…

A l’entrée de Galembrun, la jument et son poulain tiennent toujours compagnie au vieil âne gris, à la croix de Saint André sur le dos.

Prochaine boucle prévue : de Galembrun à Drudas et retour, par le chemin des diligences et celui d’Aubépine. Mais pas tout de suite… il faut que les genoux se reposent un peu 😉

Vert.

Vert.

J’espère qu’hier j’ai signé ma dernière auto-attestation de déplacement dérogatoire ! (d’ailleurs, vu le temps de ce dimanche, aujourd’hui je n’ai vraiment pas eu envie de m’en signer une). Donc, hier samedi, petite balade, « déplacement bref… lié à l’activité physique… ». Quand il sera temps de faire le bilan, je me demande si nous en rirons 😦

(oui, je sais, c’est plein de correcteur… ). Je n’ai pas fait un bien grand tour, mais une heure tout de même. Porté du pain à l’âne gris, qui cette fois avait de la compagnie dans son pré, une jument magnifique et son poulain. Pas de photo, désolée, elle semblait un peu inquiète, je ne me suis pas attardée. Les champs à perte de vue sur « la plaine », et du vent sur les chardons.

Mais une fois passée la ferme « du Poutou », c’était plus calme sous les arbres. Large chemin, des arbres qui s’essaient à la géométrie, et un coin de fougères.

Retour par le sentier « des motocross », peu fréquenté ces temps-ci (ils préfèrent aller dans le bois sur la colline en face de la maison 😦 ), à tel point que par endroits l’herbe m’arrivait plus haut que la taille. Oui, d’accord, je ne suis pas grande, mais quand même ! Graminées de toutes sortes, mais presque plus de fleurs, peut-être étouffées par l’herbe ?

Arrêt coup d’œil sur le petit réservoir, pas très rempli, les « quenouilles » des joncs se reflétaient dans l’eau, mais je n’ai pas vu de libellules. Pourtant, d’habitude elles sont là.

Nouvel arrêt (vous comprenez pourquoi, même sur une petite distance, je mets autant de temps… ce circuit doit faire au maximum 1,5 km !, mais je remplis l’heure autorisée), pour admirer les coteaux, les champs ocres, les champs verts, le bois vert sombre.

Et c’est l’arrivée aux premières maisons. Et là, face aux collines, aux champs, au soleil du soir, les occupants des lieux ont installé des sièges pour profiter de la vue magnifique, bien mieux que devant un poste télé 😉 ! J’ai beaucoup aimé la fabrication « maison ».

Voilà, la boucle est bouclée. Après le pré aux moutons, c’est le village. Galembrun, sa mare, son église, ses places…