Un tour d’Islande, 6 : en route vers Akureyri

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Une journée de voyage bien tranquille, même pas 100 km, mais finalement j’en ai ajouté un peu, non pas parce que je me suis trompée de route ou que je suis partie en sens inverse, mais parce que le petit port de Grenivìk et la route-piste pour y aller semblaient plus intéressants que suivre la route1 sans se poser de question ! Nous voilà donc embarqués tout d’abord vers Godafoss. Encore une chute ! Oui. Et on a beau en voir et en avoir vu plus de dix, rien à faire, c’est toujours aussi stupéfiant. D’autant plus, ce jour-là, que le ciel était d’un bleu magnifique, et qu’il faisait 17°. Cette première halte de la journée a été le départ de toute une série de « petites » découvertes heureuses, parfois imprévues, jusqu’au point d’orgue : l’arrivée en vue d’Akureyri sur la rive de l’Eyjafjord. Donc, disai-je, Godafoss, la cascade des dieux. Peut-être moins impressionnante que Dettifoss ou Gullfoss ? Un chemin tranquille pour accéder au bord du précipice (là oùThorgeir jeta ses sculptures païennes de dieux nordiques, après avoir déclaré le pays chrétien… on retrouve cette histoire en « BD antique » au Musée National, à Reykjavìk), des anémones, des myrtilliers, des rochers bien sûr… et les cascades, somptueuses.

Nous avons ensuite décidé de pique-niquer au bord d’un lac où les montagnes jouaient au miroir parfait…

Puis avons choisi de quitter la route 1 pour aller jusqu’à Grenivìk. Une superbe idée ! On se serait presque cru dans les Alpes, vallées entourées de sommets encore enneigés, des fermes, des moutons, des sapins…19juin15_vers Grenivìk_7570 Et après quelques km de route-piste, un petit port tout calme, Grenivìk. L’Eyjafjördur d’un bleu intense, les montagnes sur l’autre rive bleutées, un petit musée sur la vie des pêcheurs autrefois, tenu ce jour-là par un jeune garçon très fier de cette Histoire.

Nous avons profité de la halte pour nettoyer la voiture qui, après tous ces kilomètres de semi-piste ET les moucherons de la veille, en avait bien besoin ! D’autant que nous allions « à la capitale du Nord » !

Mais les découvertes n’étaient pas terminées, car sur la route il y avait Laufàs, une ancienne ferme domaniale aux toits gazonnés, des murs en tourbe, façades en grosses pierres, avec son église coquette, entourée de champs bien verts au bord du bleu de l’Eyjafjördur.

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Plus qu’une vingtaine de kilomètres au-dessus du fjord, le fjord à traverser,

 

et nous arriverons à Akureyri… lumineuse sous le soleil de cette journée toute bleue !19juin15_Akureyri_7594

2 réflexions sur “Un tour d’Islande, 6 : en route vers Akureyri

    • Ils sont beaux. Et c’est un endroit où je me sens vraiment « ancrée » sur terre, je ne sais pas vraiment comment expliquer. J’ai eu cette même sensation dans l’île de La Réunion, et à Venise. Bizarrement, ce sont sur des îles que je me sens le plus « terrienne » !!!! Par contre, je ne suis pas certaine que j’aimerai y vivre, car si en été c’est le jour en permanence, en hiver c’est tout le contraire… Mais vraiment, c’est un pays extraordinaire, dans tous les sens du mot. Merci pour vos commentaires. Bonne soirée.

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