Celle qu’il ne faut pas manquer… Celle où on retrouve la solidarité, les envies de bonheur pour tous.tes… Celle où la culture est omniprésente, avec concerts, théâtre, cinéma… Celle où les discussions ont un sens, un bon sens… Celle où vous pouvez goûter aux cuisines du monde, à celles des régions françaises… Celle où, quand on se bouscule, on se sourit en s’excusant… Celle de l’humanité !

Pour y arriver, la route a été (un peu) longue… tantôt ensoleillée, tantôt sous la pluie. Le premier soir nous a permis de découvrir le nouveau site, encore un peu boueux des averses de la journée, mais qui a déjà vu une fête de l’Huma sans gadoue ???? Par contre, ce soir-là, en revenant vers le parking, nous avons été gâtés par un soleil couchant fabuleux !




Le samedi, nous avions décidé de passer une journée en famille, bien nous en a pris ! Il a plu toute la journée ou presque… Finalement, dimanche le soleil était de retour, et les allées de la fête permettaient de marcher sans trop de peine ! Matin calme, peu à peu les allées se sont remplies, le village du monde fleurait bon les senteurs épicées, les scènes vibraient, arrêts dans les stands pour écouter une discussion, regarder un tag en construction, sourire à un spectacle de cirque, visiter le village du livre…










Les slogans font de la surenchère… mais c’est pour la bonne cause 😉 (je ne les ai pas tous photographiés…)



Le coin des jeux est presque trop petit pour le monde qui s’y presse. Ouf ! le bon vieux Tamgram, le palet, la grenouille, le labyrinthe et autres jeux en bois ont encore de beaux jours devant eux..



Et puis il y a l’envers du décor… toute l’installation, la mise en place, avec des centaines de militants bénévoles qui montent les tentes (et leurs tentes, pour certains, qui dormiront sur leur stand), toute la logistique nécessaire, les services d’urgence, les éboueurs qui chaque soir nettoient les lieux…






Mais si nous avions tenu à venir le dimanche plutôt que le samedi (honte à nous, nous n’avons pas assisté au meeting…), c’est que nous voulions ne pas les manquer sur la « grande scène »…



Difficile d’être au premier rang, à moins d’arriver et rester debout pendant des heures… alors on reste au fond, entouré de toutes ces personnes qui chantent avec eux, qui bougent, qui dansent, qui montrent leur bonheur d’être là. Leurs chansons n’ont pas pris une ride, on sent par moments un peu de dérision envers eux-mêmes « j’ai eu un accueil fantastique, mais ils ont oublié une chose, me fournir un déambulateur »… et cette dernière chanson pantoufles aux pieds… pas besoin de sono à fond la caisse, d’effets de lumières délirantes, ils sont là, avec des musiciens de génie, se font plaisir en nous faisant plaisir. Merci !
Merci qui ? Les Dutronc, Jacques et Thomas, sur la grande scène, avec Eric Legnigni, Yarol Poupard, Maxime Zampieri, Rocky Gresset, Julien Herné. Et les programmateurs !
Un dernier soleil couchant plein de douceur pour nous raccompagner au parking… à l’an prochain !

