Août, l’été !

Mais toujours cette météo en dents de scie… trop chaud un jour, presque froid le lendemain…

Août, c’est aussi, depuis longtemps, la visite de Viera, et le ramassage des reine-claude (chaque été, c’est elle qui s’en occupe)

Visite aussi de nièces, que j’emmène à la découverte de Toulouse, une petite après-midi. Bords de Garonne, églises de la Dalbade et Saint Sernin, salles du Capitole (la mairie, pas le théâtre)… J’aime beaucoup cette ville, mais je ne suis plus habituée au bruit, à la foule, et je n’y vais plus très souvent.

Ce mois-ci, arrivent aussi les prunes mauves, et sous la pluie ou le soleil, c’est bientôt la fin des tournesols, les bourdons travaillent et se gavent de pollen, on dirait qu’ils sentent la fin de l’été, déjà… les yuccas tentent une dernière floraison, et le lagestroemia se réveille.

Une soirée à Beaupuy, petit village dans le Tarn et Garonne voisin, perché sur sa colline. Les Rollando père et fils, avec deux autres musiciens, une soirée sympa, et un joli village.

Et bien sûr, le dernier dimanche d’août, c’est la fête de l’ail à Cadours, capitale de l’ail violet. Multiples stands de producteurs, de revendeurs, ail ou produits régionaux, concerts, et exposition de maquettes confectionnées avec l’ail, les tiges, les pelures, les peaux… ici, par exemple, la mairie de Cadours :

Fin de ce mois d’août, presque fin de l’été. Aurons-nous un été indien après ces mois à la météo bizarre ? mystère. Nous n’aurons pas profité aussi souvent que d’habitude de la terrasse « d’en bas », mais pour le moment, je m’installe dès que possible sur mon coin du matin ! Quant à Flipelette, elle semble préférer les papiers sur mon bureau pour faire ses siestes…

Ville ou campagne ? Les deux !

Une grande heure à Toulouse, ce matin, le temps de glisser notre bulletin de vote pour le COSAT (le truc des œuvres sociales de la Mairie de Toulouse, puisque, en temps que contractuelle territoriale j’étais employée par le Ville de Toulouse). Bon, nous ne sommes pas de fidèles utilisateurs de ces services, mais il nous a semblé que 2 bulletins CGT ne pourraient pas faire de mal… Et comme, lors de mon dernier passage « en ville » (sans mon appareil photo), j’avais repéré une petite plaque sur un des murs du Capitole, cette fois l’appareil était dans mon sac. 07_CapitoleEt, tant qu’à faire, j’ai continué à regarder ici et là… rue Lafayette, en levant le nez, repéré ces fenêtres :

Les balcons du Capitole, avec leurs blasons, leurs dorures… la salle des Illustres et ses ors, ses peintures et ses sculptures, le jardin du Donjon vu d’en haut, la cour intérieure :

Et pour repartir vers le métro, les balcons des immeubles toulousains, rue de Rémusat :

En rentrant, je me suis souvenue de la dernière manif pour les retraites, qui a fini dans le quartier Saint Étienne, où j’avais aussi fait quelques photos dans la rue Croix-Baragnon :

Le ciel n’était pas aussi bleu qu’aujourd’hui, mais ce n’était pas encore l’été !

L’été, nous y sommes ! Période des rencontres festivalières, des découvertes, des fêtes de village. Solstice et feu de la Saint Jean…

A Launac, deux festivals dès le début de juillet, vacances pour certains… mais comme ça se passe en grande partie en fin de semaine, tout le monde peut y participer ! Wassa’n Africa, dans le magnifique parc de Launac pour commencer. Et juste après, le Festival Danses et Musiques Pour Tous (« notre » Festival… lancé il y a 9 ans comme un défi !) va commencer, dans ma tête c’est un peu la bousculade, pourvu que je n’aie rien oublié, et il faut écrire à Machin, et penser à……

Le site du Festival, avec tous les détails (… j’espère !) : http://www.festivaldansespourtous.fr . Et si vous avez envie de venir nous rencontrer, à Galembrun, entre le 11 et le 15, vous êtes les bienvenu-e-s !

Une après-midi à Toulouse

Les vacances en famille se terminent bientôt, sur un bilan « globalement positif » 😉 ! Après la tradition pascale, la visite de quelques villages, la visite à la ferme, restait la visite « à la ville », la grande, Toulouse.Toulouse_2251 Galembrun est finalement idéalement situé, ni trop loin ni trop près de la ville mais suffisamment éloigné. D’accord, la circulation y est tellement calme qu’à peine arrivé à la périphérie de la grande ville on a l’impression d’étouffer, mais tout de même l’habitude n’est encore pas totalement perdue, et on arrive à destination sans trop stresser !!! Et donc, hier, nous voici partis pour une mini visite de Toulouse. D’autant que, qui dit visite d’une ville dit non seulement Histoire, bâtiments et musées mais aussi… les magasins rencontrés sur le chemin d’un monument à un autre. Et on aura beau prendre les ruelles les plus petites, on débouche toujours un moment ou un autre sur une plus grande rue bordée de magasins. Je ne sais pas si vous avez remarqué, que l’on soit à Paris, à Toulouse, à Rome, ou même à Moscou, on retrouve les mêmes marques de magasins, je trouve ça complètement idiot. Les pays n’ont plus aucune identité. Non, non, je ne parle pas là en nationaliste exacerbée, je sais bien que maintenant la fameuse mondialisation permet à tout un chacun, de quelque pays qu’il soit, d’acheter les mêmes chaussures, les mêmes fringues, je sais bien qu’on ne voyage pas pour faire les magasins 😉 , mais ce manque de variété est assez désolant. Bref. Hier donc, nous voici partis à Toulouse. Il y faut plus d’une journée même pour ne visiter que les incontournables ! Et nous n’avions que quelques heures, dont une partie dédiée au Musée des Augustins. C’est dire si ce fut du rapide. Capitole, incontournable, trop souvent négligé, et pourtant… les salles municipales sont belles, amusantes : la salle des mariages avec ses peintures des « âges de la vie », où seul le monsieur semble vieillir, toujours accompagné de jeunes demoiselles toutes plus vives les unes que les autres…, la salle Henri Martin et ses tableaux sur les saisons, sa balade sur les bords de Garonne, et enfin la salle des Illustres toute de faux ors et faux marbres, mais somptueuse. Et ne pas oublier la statue d’Henri IV dans la cour…

Les Jacobins, où l’Histoire se télescope, des Dominicains envoyés remettre sur le droit chemin les Cathares aux armées napoléoniennes qui transformèrent en écuries les chapelles décorées… le spirituel et le terrestre, dans les couleurs des vitraux… et le fameux « palmier ».

L’hôtel d’Assézat, cour, balcon à encorbellement, statues, fenêtres à meneaux. L’Ostal d’Occitània bien caché dans une petite rue du vieux Toulouse, ancien Hôtel de Boysson, cours intérieures, briques rouges et fenêtres ouvragées. Et sur les murs de la maison du Compagnonnage, les petits lapins, image des coursiers des Maîtres…

Et le Musée des Augustins, merveilleux musée. Le choc en arrivant dans le cloître au jardin de style Moyenâgeux, une rangée de gargouilles hurlant dans le vide, et l’orgue de la chapelle magnifique, les statues de terre cuite , les tableaux, les sculptures des salles tout autour du cloître, avec l’attendrissante Vierge de Grasse.

Et après le grand et majestueux escalier, l’arrivée dans le salon rouge aux murs couverts de peintures… grandioses, comme cette entrée de Mehmet II à Constantinople, ou plus intimes, ou un peu osées,

ou… merveille et surprise du jour, le pont du Rialto tout ensoleillé… L. Guardi-Rialto_2181pendant quelques secondes, je suis repartie dans ma ville fétiche… et tant pis si dehors la pluie était de retour, la journée n’en a pas perdu pour autant son atmosphère de bonne humeur !