Les ciels sont plus gris que bleus, et les feuilles de la treille finissent de dorer

Souvent les fins de journées (à 17h45… c’est tôt !) offrent des lumières fabuleuses, comme si le soleil réalisait enfin qu’il devait se réveiller… trop tard !
Le jardin est triste avec ses tas de feuilles un peu partout, l’herbe reverdit, et les dernières roses font de leur mieux pour repousser la grisaille.
Parfois, au matin, c’est un réveil tout en bleu, limpide. Les fils d’épeires sont endiamantés, les bégonias et les chrysanthèmes scintillent au soleil.
En prévision de l’hiver ( ? ) un hérisson a trouvé un abri derrière la machine à laver, dans le cellier, nous obligeant à laisser la porte ouverte… et, flemmard, grignote les croquettes de notre « clandestin ».
Dans le bureau, les oreilles d’éléphant grimpent presque jusqu’au plafond, et le rose mauve des cyclamens s’accordent fort bien avec mon mur rouge…
Quant à notre Flipelette, entre deux courses dans le jardin et sur le toit, elle bronze à la lumière de ma lampe de bureau, en attendant des jours plus doux !