Retour sur ce mois de novembre, un mois entre sourire et tristesse… Le mois commençait pourtant dans la joie, Magali réussissait brillamment sa thèse de médecine, la compagnie de Guillemette donnait son premier spectacle à Toulouse (certes, une petite salle, mais un petit pas hors de nos frontières rurales…),
l’atelier « histoire de l’Art pour les enfants » du mois était complet et plein de couleurs…
Et puis au milieu du mois, le départ de Marie-Claude. Qui nous a tous secoués, arrivant après une belle semaine passée avec elle à Venise en octobre.
Une fois de plus, nous nous sommes retrouvés en famille, avec nos amis aussi, au cimetière de Besançon. Se mêlaient ce jour-là les souvenirs de parents, d’un ami… les mois de novembre de ces dernières années n’ont pas été tendres pour nous. Il est vrai aussi que nous arrivons à un moment de notre vie où nous enlevons davantage d’adresses dans notre carnet que nous n’en ajoutons… les retraités sont peut-être des privilégiés, mais… ils n’ont plus 20 ans, ni 40, et ils ont même plus de 60 ans…
Quelques jours après, nous retrouvions nos amis pour notre traditionnel passage dans le Beaujolais, et là aussi, au milieu des sourires, de la joie de se retrouver, parfois se mêlait de la tristesse, un peu de regret, celui de ne plus pouvoir partager ces moments avec l’un, avec l’autre, partis « ailleurs », si cet ailleurs existe.
Cluny sous le soleil (pour plus de photos sur cette journée, vous pouvez aller sur l’article précédent : Cluny, une balade dans le temps), dégustations dans des caves, soirées spectacles bon enfant dans des salles sans prétention, mais dans une ambiance tellement amicale !
Sur la route du retour à la maison, un beau ciel de fin de mois de novembre, lui aussi partagé entre sourire et tristesse, douceur mélancolique… et, à l’arrivée, les 4 700 kg de bois pour les cheminées à ranger….
et cette fin de journée à Galembrun, toute bleue, promesse de lendemains meilleurs ?
c’est toujours un plaisir de te lire…
Concernant les départs ,depuis notre retour de Guadeloupe 4 amis et 3 membres de notre famille ,pas facile !
Non, pas facile. Même avec tout ce que Raymond et quelques amis détestent chez moi : ce qu’on pourrait appeler du fatalisme, mais qui n’est que le constat que nous avançons vers ce « rien » ou un « autre ailleurs » et qu’on n’y peut rien changer, j’avoue que j’ai du mal à rester calme devant ces départs… Je vous embrasse, amitiés.