Clins d’oeil vénitiens

Venise, ville musée ? Non, non, et cent fois non ! D’abord, parce qu’il y a des personnes qui y vivent, tout comme vous et moi dans votre ville, votre village, qui y travaillent, choses que le touriste ne semble pas toujours réaliser, pressé qu’il est de découvrir les musées, églises, palais, de la cité des Doges. Et on peut comprendre parfois que le Vénitien se sente agressé par ces milliers de touristes qui se déversent dans (certaines de) ses rues et places, qui ne respectent pas ces lieux historiques, laissant leurs détritus sur les marches des églises, les margelles des ponts… hélas, ce n’est pas seulement à Venise que ce genre de chose arrive, et cela me choque tout autant de trouver ces sacs Mc…., ces canettes de C…C… ou de bière, dans les rues de Toulouse que dans celles de Venise ou de Paris.

Bon, STOP, je ne vais pas polémiquer sur le respect et le non-respect de la vie des uns et des autres, je voulais vous montrer quelques clins d’œil qui font de Venise une ville vivante, malgré (grâce à ? ou à cause de ?) toutes les beautés historiques qu’elle renferme.

Bien sûr, il y a cette librairie absolument incroyable, où seul le patron semble s’y retrouver. Non, en fait, il s’y retrouve tout à fait, il suffit de lui demander un titre, et il vous le déniche dans ce qui semble un vrai fouillis, où les chats se baladent sur les étagères, où vous pouvez grimper un escalier de livres pour jeter un coup d’oeil par-dessus le mur vers le rio… et d’où, si vous vous en sentez le courage, vous pouvez repartir à la nage…

Il y a aussi ces sonnettes aux entrées de maison, composant un visage moustachu et souriant, ou celles qui vous tirent joyeusement la langue !

Et dans Castello, cette découverte superbe au hasard de nos tours et détours dans les petites rues (oui, je le dis et je le redis, j’aime les tags lorsqu’ils sont beaux !)

Et le « fou » du campanile de Santa Maria Formosa, le Maure toujours aussi de guingois sur la maison du Tintoret nouvellement rénovée dans Cannaregio, l’homme assis de la Ca’ Pesaro regardant l’enfilade des salles, le canon séparant deux ouvertures du côté de la Fenice (à l’hôtel Fantin je crois), le chien bleu sur le balcon d’une demeure du Grand Canal impassible devant la circulation parfois ahurissante des gondoles entremêlées aux vaporetti, taxis et autres embarcations de travailleurs, tandis que dans Dorsoduro une jolie vasque invite nos amis chiens à se désaltérer, et… la gentille attention pour nos têtes (si nous en avons !) avant le sotoportego Zuri dans Castello…

04oct_028_4212Une ville où, certes, sur les campi et campielli les arbres trouvent parfois une place, mais où les fleurs et plantes vertes ne poussent que dans des pots (sauf dans les Giardini…), à moins d’avoir été peintes sur un mur histoire de nous faire rêver

09oct_341bis_4229   Venise ville vivante, ville DE musées et non pas ville musée, Venise au cœur qui bat et ne veut pas se laisser acheter, ni vendre…

Venise qui, je l’espère, je le souhaite, sera là encore longtemps pour nous émerveiller et nous faire rêver…

4 réflexions sur “Clins d’oeil vénitiens

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