Un concert dans un écrin…

… dans un lieu magique, la Chapelle des Carmélites à Toulouse. Un site un peu caché il faut avouer, et c’est dommage ! Nous y étions hier soir pour un concert de musique de chambre, dans le cadre de la saison « Les clefs de Saint Pierre » ( https://lesclefsdesaintpierre.org/ ). Mais d’abord, un autre lieu magnifique et emblématique de Toulouse (qui n’en manque pas, il faut l’avouer 😉 ), pour y arriver :

La lumière de l’après-midi finissant jouait dans les feuillages, c’était vraiment superbe !

Et donc, le concert, le soir :

Deux œuvres au programme, deux grands classiques de quatuor à cordes, Antonin Dvorak / quatuor n°12 « Américain » et Franz Schubert « La Jeune Fille et la Mort », mais comment s’en lasser ? J’avoue que je tenais à assister à ce concert autant pour les œuvres, pour le plaisir d’écouter des collègues (enfin, ex-collègues… et néanmoins encore amis), et pour la beauté du lieu. Un concert qui m’a aussi touchée car il était en quelque sorte dédié au président de l’association « Les Clefs de Saint Pierre », Laurent Grégoire, décédé quelques jours auparavant.

À propos de cette Chapelle des Carmélites : la première pierre en est posée par le roi Louis XIII et son épouse Anne d’Autriche, le 1er juillet 1622. Celui-ci s’est engagé à la financer, mais ne tient pas sa promesse, et c’est grâce au président des enquêtes du parlement de Toulouse, dont les cinq filles étaient carmélites, que les travaux débutent. Magnifiques plafonds, peints à la fin du XVIIe siècle par Jean-Pierre Rivals, peintre le plus productif de la période, qui s’est inspiré de la chapelle Sixtine, travail complété par son successeur Jean-Baptiste Despax, et considéré comme un chef-d’œuvre de la peinture toulousaine.

(photos prises avec mon téléphone, pas très performant… mais peut-être cela vous donnera la curiosité d’aller découvrir par vous-même cette chapelle… par exemple le « ciel » est plus bleu en réalité que sur ces photos). Où se trouve-t-elle ? Rue du Périgord, proche de Saint Sernin et de la rue du Taur. C’est vrai que l’entrée est très discrète, et la surprise en entrant est d’autant plus grande ! Elle est ouverte du mercredi au dimanche, de 10 heures à 19 heures.

Août, l’été !

Mais toujours cette météo en dents de scie… trop chaud un jour, presque froid le lendemain…

Août, c’est aussi, depuis longtemps, la visite de Viera, et le ramassage des reine-claude (chaque été, c’est elle qui s’en occupe)

Visite aussi de nièces, que j’emmène à la découverte de Toulouse, une petite après-midi. Bords de Garonne, églises de la Dalbade et Saint Sernin, salles du Capitole (la mairie, pas le théâtre)… J’aime beaucoup cette ville, mais je ne suis plus habituée au bruit, à la foule, et je n’y vais plus très souvent.

Ce mois-ci, arrivent aussi les prunes mauves, et sous la pluie ou le soleil, c’est bientôt la fin des tournesols, les bourdons travaillent et se gavent de pollen, on dirait qu’ils sentent la fin de l’été, déjà… les yuccas tentent une dernière floraison, et le lagestroemia se réveille.

Une soirée à Beaupuy, petit village dans le Tarn et Garonne voisin, perché sur sa colline. Les Rollando père et fils, avec deux autres musiciens, une soirée sympa, et un joli village.

Et bien sûr, le dernier dimanche d’août, c’est la fête de l’ail à Cadours, capitale de l’ail violet. Multiples stands de producteurs, de revendeurs, ail ou produits régionaux, concerts, et exposition de maquettes confectionnées avec l’ail, les tiges, les pelures, les peaux… ici, par exemple, la mairie de Cadours :

Fin de ce mois d’août, presque fin de l’été. Aurons-nous un été indien après ces mois à la météo bizarre ? mystère. Nous n’aurons pas profité aussi souvent que d’habitude de la terrasse « d’en bas », mais pour le moment, je m’installe dès que possible sur mon coin du matin ! Quant à Flipelette, elle semble préférer les papiers sur mon bureau pour faire ses siestes…

Un jour par-ci, un jour par là

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Est-ce l’âge ?, est-ce la valeur du temps qui change ?, toujours est-il que les jours galopent et galopent, et que j’ai l’impression de courir sans rien pouvoir rattraper…

Dossiers pour le Festival de cet été ( http://www.festivaldansespourtous.fr ou https://www.facebook.com/FestivalDansesMusiquesPourTous?fref=ts ), recherches d’aides diverses, auprès des commerces du coin, toujours pour le Festival. Car, paraît-il, les caisses sont vides… Les communes n’ont pas le temps de s’occuper des animations de nos villages. La Région est devenue une véritable usine à gaz où personne ne peut (ne veut ?) dire qui fait quoi et comment. Le Département vante le développement de la culture pour tous dans les campagnes, mais ne (se) donne pas les moyens de réaliser ce qui donc, sans les associations, reste un vœu pieux. Associations qui doivent se dém…mener pour (sur)vivre et surtout permettre les activités culturelles qui donnent aux villages une autre fonction que celle de ville-dortoir. Plus quelques rencontres bénévoles par-ci par-là, des réunions, le quotidien, des moments avec les enfants en vacances ou entre ami-e-s… Bref, février est bien terminé, mars bien commencé, et l’hiver est toujours là… on pourrait même dire qu’il est là bien plus qu’en janvier… Les hellébores sont magnifiques, les violettes s’installent dans les coins les plus improbables du jardin, les oiseaux réclament autour des mangeoires, et la pluie perle les herbes folles du terrain…

Parfois, tout de même le soleil se montre, faisant croire que les balades vont reprendre, que les chemins boueux ne vont plus alourdir les chaussures lors des marches dans les alentours… alors on part, la lumière est sublime par moments, les verts explosent,les fins d’après-midi sont pleines de douceur.

Les vacances sont l’occasion de découvertes. Ici ce fut un jour de pluie du côté de Toulouse et de la basilique Saint Sernin, avec « nos Bordelais ».

Une animation autour de la mare, enfin revenue à un niveau décent (niveau qui continue de grimper tranquillement, d’ailleurs), un beau dimanche de février, dans le cadre de la journée des zones humides ( http://www.naturemp.org/Journee-Mondiale-des-Zones-humides.html ).

Confiture d’agrumes, après-midi meringues et crêpes, il faut bien s’occuper les jours de pluie, et se trouver quelques douceurs…

Car il est difficile de ne pas avoir envie de baisser les bras par moments. D’autant que les décisions prises « là-haut », par nos responsables n’aident pas à garder un moral au beau fixe. Tant pis, on avance tout de même, on fait des projets, on tient bon la rampe (selon l’expression de Jean-Luc 😉 ).DSC_1165_10636

Et puis, il y a parfois de jolies surprises, comme celle que le facteur a déposée dans la boîte à lettres aujourd’hui… merci Frédérique ! Et les fleurs de cette fin d’hiver, annonciatrices du printemps, qui ensoleillent la maison quand le ciel est trop gris dans le cœur et au dehors.