D’abord la route… de Galembrun aux Barres (dans l’Yonne, lieu-dit encore plus petit que Galembrun), il faut traverser plus de la moitié de la carte de France ! Bon, d’accord, nous ne sommes pas des lève-tôt, nous n’étions pas bousculés, 6 heures et quelques de route, départ tranquille à 10 heures 30. Sous la grisaille. Et nous avons fait toute la route sous la grisaille, la pluie, le brouillard même… Nous avons failli dépasser Bourges, mais finalement, nous avons fait un petit retour en arrière (au grand désespoir de notre guide GPS, Cocotte), et avons joué les touristes. Le livre de chevet de Raymond étant en ce moment « Le grand Cœur » de J-C Ruffin, on ne pouvait pas ne pas découvrir en vrai au moins quelques bâtiments de l’histoire de ce bonhomme ! Maison natale, pour commencer.
Ça, c’est la maison natale. Ensuite, l’Histoire et surtout l’énergie du bonhomme « à cœurs vaillants rien d’impossible », les relations, l’intelligence ont fait que… un beau palais, un peu plus loin dans la rue a été bâti pour que Macé (sa femme) et ses enfants soient logés aussi dignement que le demandait sa position d’Argentier du roi !

Petit passage dans cette imposante cathédrale, écrasante même (pour la mécréante que je suis…), cinq nefs, grise sous le ciel gris… mais tout au fond, derrière le chœur, de lumineux vitraux font oublier la… sombritude (pourquoi pas ? quelqu’un a bien parlé de bravitude 😉 ) du lieu.




Courte visite, la vieille ville méritait un peu plus d’attention… plus tard ?



Nous avons continué vers Les Barres, aperçu Sancerre sur sa colline, suivi le canal jusqu’à Cosnes sur Loire, traversé la Loire, et enfin sommes arrivés à destination…
Deux jours sur place, papotages, discussions, un peu de marche dans les environs, un petit tour à Clamecy… à suivre !